Débloquer l’iPhone d’un terroriste ? Il y a des hackers pour ça… et le FBI est prêt à les payer grassement ; à hauteur de 1,3 million de dollars en l’occurrence.
Pour James Comey, directeur de l’agence américaine de police judiciaire et de renseignement, « cela les valait ».
Et pour cause : l’iPhone en question (modèle 5c) était utilisé par Syed Rizwan Farook, auteur de la tuerie de San Bernardino, qui a fait une quinzaine de morts en décembre dernier.
Ne parvenant pas à passer outre le verrouillage de l’appareil, le gouvernement U.S. avait sollicité Apple pour une « assistance technique » qui aurait consisté à développer une version spéciale du système d’exploitation iOS.
La firme y avait opposé un refus catégorique et porté l’affaire sur la place publique, affirmant que cette demande revenait à implémenter une porte dérobée susceptible d’affaiblir la sécurité pour l’ensemble des utilisateurs de ses produits.
Face à cette résistance, et alors que le contentieux semblait devoir être tranché par la justice, le FBI s’était tourné vers des hackers, auprès desquels il a acheté des techniques permettant de contourner les protections mises en place par Apple (notamment l’effacement de toutes les données après 10 saisies erronées du code PIN).
James Comey n’a pas expressément évoqué la somme de 1,3 million de dollars. Mais on peut la déduire à partir de ses propos, étant donné qu’elle équivaut à « 7 ans et 4 mois de [son] salaire ».
En l’état actuel, le FBI garde pour lui les mécanismes de la faille qu’il a exploitée. Tout en assurant que la portée de cette vulnérabilité est limitée aux iPhone 5c sous iOS 9.
Reste que, comme le souligne Silicon.fr, rien ne vient aujourd’hui étayer ces déclarations. Et les autorités ont tout à gagner à ne pas partager leur découverte avec Apple, sans quoi « tout sera à refaire ».
Le cas San Bernardino n’est pas la seule affaire opposant Cupertino à la justice américaine au sujet de l’accès à des données stockées dans un iPhone.
Le débat s’est notamment déplacé à New York sur fond de trafic de drogue.
Le juge en charge du dossier ayant estimé qu’Apple ne pouvait être forcé à apporter son concours à l’extraction d’informations sur un iPhone 5s, le FBI a fait appel.
Une proposition de loi des sénateurs Richard Burr et Dianne Feinstein vise à faciliter le travail des enquêteurs en installant un terrain juridique solide à leurs requêtes. La proposition de loi obligerait les entreprises à aider les forces de l’ordre dans leur tentative de déchiffrement de données ou de déblocage de terminaux.
Crédit photo : Brookings Institution
Les attaques de phishing utilisant des QR codes frauduleux intégrés dans des documents PDF joints…
Microsoft a amorcé le déploiement de Windows 11 24H2. Passage en revue des nouvelles fonctionnalités…
L'intégration de Copilot dans la suite bureautique s'accélère. Où trouver l'assistant IA et comment l'utiliser…
Microsoft annonce une phase expérimentale pour lancer Recall sur les PC Copilot+. Elle doit commencer…
Comment réduire la taille des mises à jour de Windows 11 ? Microsoft annonce la…
Déjà doté de la sauvegarde automatique, d'un compteur de caractères et de Copilot, Bloc-notes embarque…