SAP monte aussi sur l’Internet des objets. Le groupe IT allemand vient d’annoncer un plan de deux milliards d’euros sur cinq pour accompagner les entreprises dans cet écosystème de capteurs, de terminaux intelligents et de big data.
Il évalue ce marché à 250 milliards d’euros d’ici 2020 sur fond d’effervescence sur ce thème.
Entre l’innovation des start-up, les plateformes des éditeurs (Cisco, Microsoft, Twilio…) et des opérateurs télécoms, les process industriels, les services à la personne, la domotique, la robotique ou les wearables technologies, les perspectives de l’Internet des objets suscitent beaucoup de convoitises.
Pour sa part, SAP compte accentuer ses efforts sur le développement de solutions IoT pour le compte de secteurs industriels (comme l’agroalimentaire, l’énergie ou la santé). Tout en étendant les capacités de technologies existantes comme HANA (In-Memory) à exploiter sous un angle IoT et en développant une démarche de co-innovation avec des start-up.
Pour avancer dans le segment des activités industrielles, SAP pousse des couches complémentaires technologiques relative à l’Internet des objets en lien avec des offres comme SAP Distributed Manufacturing.
L’éditeur s’associe à des partenaires comme le groupe Bosch pour explorer le potentiel.
Dans cette vaste offensive qui s’appuie sur des relais de pôles technologiques entre Berlin, Johannesburg, Munich, Palo Alto, São Leopoldo et Shanghai, SAP a procédé à deux acquisitions visant à renforcer son expertise.
PLAT.ONE est un fournisseur de solutions IoT pour entreprises qui a vocation à simplifier la création, le déploiement et la gestion de solutions IoT complexes. D’origine italienne, cet éditeur a déjà planché sur les possibles jonctions avec la plateforme cloud HANA.
Le groupe IT allemand a également pris possession de Fedem Technology, une société norvégienne spécialisée dans les logiciels de conception et d’analyses de systèmes d’ingénierie avancée.
(Crédit photo : © SAP SE / Ingo Cordes)
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