SAP rattrapé par la crise, la branche française s’adapte
Les ventes logiciels au niveau monde chutent de 33% au premier trimestre 2009. En France, l’éditeur trouve un peu de réconfort avec les grandes entreprises et le secteur public.
En partie seulement puisque l’éditeur compte poursuivre ses efforts pour diminuer ses coûts d’exploitation et réduire son effectif : 3000 collaborateurs seront concernés au niveau monde. La direction de SAP avait annoncé ce plan en début d’année.
La France est également impactée. « Nous négocions actuellement avec les représentants du personnel un plan de départs volontaires pour 51 personnes », précise Pascal Rialland.
Un nouveau client grand compte acquis : la SNCF
L’éditeur estime que les projets de performance et de pilotage continuent d’avancer dans les grandes entreprises et le secteur public. La rationalisation des back-offices financiers des grands comptes est une des dernières grandes tendances perçues. Cela tombe bien : SAP a dans son catalogue une offre Open Text dédiée pour ce type de problématique.
Au cours du premier trimestre 2009, SAP France a trouvé du réconfort avec un nouveau client haut de gamme : la SNCF qui a adopté son outil Enterprise Performance Management. Sachant que la compagnie nationale ferroviaire avait déjà adopté les outils décisionnels de Business Objects.
En revanche, pas d’illusion sur le segment des PME durement affecté par la crise : la prudence dans la gestion de la fragile trésorerie l’emporte sur la tentation de démarrer de nouveaux projets.
Dans les nouveautés produits, l’éditeur a lancé début février la nouvelle version de son progiciel SAP Business Suite 7 (gestion de la relation client ou fournisseur, du cycle de vie des produits…). « Nous investissons aussi dans une suite baptisée Sustainibilty »‘, indique Pascal Rialland.
Comme son nom le suggère, ce nouveau produit sera orienté développement durable (« environnement et social au sens large »). « Des sociétés françaises comme Danone pour l’environnement ou Sodexo pour la gestion des RH sont déjà très avancées dans ces domaines », précise Pascal Rialland.