Sarenza, le premier site de ventes de chaussures en ligne en France, a bouclé un troisième tour de table de 3,1 millions d’euros auprès de ses investisseurs historiques : Galileo, la Société Générale Asset Managment (SGAM) et des business angels (investisseurs indépendants). Tous les acteurs étaient déjà présents dans le capital de l’entreprise.
Ce nouveau tour de table prouve en tout cas que les investisseurs donnent leur confiance en la nouvelle direction mise en place en mars après le clash survenu avec l’un des cofondateurs Francis Lelong. Celui-ci avait publiquement dénoncé les conditions de son éviction. Et la position des deux autres cofondateurs de Sarenza (Franck Zayan et Yoann Le Berrigaud) n’était pas très confortable non plus à l’époque. Depuis, rien ne filtre sur la nouvelle répartition du capital de la société.
Sur son blog, Francis Lelong, « l’homme par qui le scandale est arrivé » pourrait-on dire, veut passer à autre chose. « Le soleil est enfin de retour sur Paris, et après presque 3 mois de silence (?) je peux en tout cas vous dire qu’ils ont été très riches en évènements. Bref, maintenant, il faut tourner la page et regarder devant ! », lit-on dans une contribution datée du 3 juin. Contacté par Vnunet, il n’a pas souhaité s’exprimer sur cette période de trois mois » riches en évènements ».
Profonde restructuration logistique et technique
La nouvelle équipe de direction de Sarenza.com tourne autour de Stéphane Treppoz, ex-PDG d’AOL France. Hélène Supau a pris les fonctions de directrice générale, Alain Bastiani est devenu responsable des achats tandis que Christophe Vanbelle est devenu DSI.
Fort d’un effectif de 20 personnes, la société a procédé à des transformations importantes pour relancer la machine grippée. A commencer par un changement de prestataire logistique. Le nom du prestataire gagnant est Axelis (groupe Lagardère). Sarenza a déménagé ses stocks le 24 mai dans un entrepôt moderne et entièrement automatisé d’une capacité de 3000m2. Sarenza propose 250 marques en vente et dispose un stock de plus de 50 000 paires de chaussures.
Sur le volet technique, là aussi, c’est la rupture. La sous-traitance en Inde a été stoppée et les équipes de développement ont été rapatriées au sein de la société. La plate-forme technique a été également refondue.
Dernier aménagement recensé : le service client a été placé en interne et les options de livraison (Chronopost, ColiPoste et Kiala) ont été révisées.
Reste maintenant le plus grand challenge de Sarenza.com : devenir une société rentable.« Nous avons maintenant devant nous un travail important d’évangélisation du grand public pour le convaincre de la simplicité, du gain de temps et d’argent que représente l’achat de chaussures sur Internet », reconnaît Stéphane Treppoz cité dans le communiqué de presse. Depuis sa création fin 2005, le site marchand a recensé presque 100 000 commandes.
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