Satellite U840 : Toshiba entre de plain-pied dans l’ère ultrabook
Le passage à l’Ivy Bridge est l’occasion pour Toshiba d’éclaircir sa stratégie ultrabook. Témoin la mise à niveau du Satellite U840.
Dans sa gamme d’ordinateurs portables Satellite, Toshiba orchestre en douceur la transition vers l’Intel Ivy Bridge.
A des années-lumière d’une convergence pourtant omniprésente dans les rangs du Computex 2012, l’ultrabook U840 prime une conception traditionnelle que matérialise le strict respect des recommandations d’Intel en la matière.
Démarrage rapide, retour de veille quasi instantané, châssis d’aluminium allié à de la fibre de verre… pour s’extirper de cet écueil de banalité qui n’a jusqu’alors guère souri aux constructeurs, Toshiba tente le pari d’un ratio d’affichage en 21:9, soit 7:3, à comparer avec le 4:3 en voie d’extinction.
Il en résulte une dalle ultra-plate d’une résolution de 1792 x 768 points.
Mais cette caractéristique est propre au dénommé U840W, une déclinaison commercialisée uniquement aux Etats-Unis.
L’Europe se contentera vraisemblablement de l’U840, son SoC Core i5-2467M à 1,7 GHz (2,3 GHz en mode Turbo), ses 4 à 8 Go de RAM et son écran TFT mat de 14 pouces… en HD Ready 1366 x 768, soit 16:9.
L’expérience graphique semble passer à la trappe, d’autant plus que la charge en est dédiée au GPU HD Graphics 4000 intégré au processeur. La mémoire vidéo se limite ainsi à 805 Mo partagés.
Passé cette fausse joie, le tableau s’enrichit d’un stockage hybride avec un disque dur S-ATA de 320 Go allié à un module de mémoire flash de 16 Go, destiné à remplir l’office d’un cache.
Toshiba propose, moyennant investissement, une configuration en tout-SSD à 256 Go.
Cette dernière option allègera un tant soit peu un ensemble qui s’affiche tout de même à 1730 grammes sur la balance, pour 19,9 millimètres d’épaisseur.
En queue de peloton à en considérer son seul gabarit, l’U840 se rattrape avec une connectivité dans l’air du temps : 3 ports USB dont un en 3.0, une sortie HDMI, le couple casque-micro sur carte son HD et un carte combo Wi-Fi 802.11n / Bluetooth 3.0 sur mini-PCIe.
L’hybridité aux abonnés absents, il n’est au rendez-vous ni d’écran tactile, ni de clavier amovible doté d’un hypothétique accumulateur supplémentaire. En conséquence, l’autonomie plafonne à 8 heures avec la batterie 6 cellules intégrée.
Vraisemblablement indifférent face à l’émergence de terminaux convertibles et par là même polyvalents, Toshiba se donne le temps d’élaborer une stratégie cohérente en l’imminence de Windows 8, laissant Asus, MSI et consorts prendre les devants sur ce terrain.