Sauvegarde de données : la Fondation Jacques Chirac retient Beemo
La solution Data Safe Restore de l’éditeur marseillais répond aux besoins de l’organisme né d’une initiative de l’ancien Président de la République.
Développant une stratégie d’harmonisation dans la gestion de ses douze centres ainsi qu’une politique de qualité (visant la norme ISO 9001), incluant la sauvegarde et la sécurisation de ses données, la Fondation Jacques Chirac, qui se consacre aux handicapés, est née en 1971 de la fusion de deux associations locales antérieures (voir encadré). Elle a choisi la dernière version de la technologie Beemo pour la sauvegarde de données.
Pour Beemo Technologie, éditeur de solution de sauvegarde informatique, Data Safe Restore s’adresse en priorité aux PME. La sauvegarde sécurisée, par exemple, sur bande requiert l’externalisation de ces dernières ainsi que leur mise en sécurité. Ce qui coûte cher. Quant à l’externalisation matérielle, les temps ne sont pas si éloignés où les bandes magnétiques de certaines sociétés étaient transportées par un simple coursier… dans une société d’archivage extérieure.
Ce type de sauvegarde coûte cher, et est- elle totalement sûre ? Car se pose aussi la question de plus en plus évidente et cruciale de la pérennité des données, c’est-à-dire en fait de l’intégrité pérenne de leur support. C’est un sujet important, estime Gabriel Biberian, informaticien passionné, co-fondateur et co-dirigeant de Beemo, (mais aussi co-développeur de la Data Safe Restore solution).
« A l’époque de l’arrivée du CD Audio, il était donné pour durer 100 ans ! Des tests IBM récents ont démontré que des CD et DVD pouvaient se dégrader au bout de 18 mois ! », se souvient-il. « Avec les bandes magnétiques, on est confronté, en cas de détérioration, à la nécessité d’une restauration totale, même quand on ne souhaite lire qu’un fichier… «
Abonnement mensuel avec une Beebox
Le coût de la technologie Beemo et son rapport qualité/prix ont été déterminants pour la Fondation. Ce coût s’élève en effet à 59 euros hors taxes (HT) par mois. L’abonnement inclut une Beebox, un petit boîtier qui assure ici une sauvegarde se situant à 10-20 Go. Mais cette dernière possède un capacité maximale de 250 Go et peut même atteindre 3 To.
Data Safe Restore est destinée aux professionnels et ne vient pas concurrencer des offres moins chères mais aussi moins sécurisées que l’on trouve avec la LiveBox ou la NeufBox. Le petit boîtier assure un back-up – à l’intervalle régulier que l’on souhaite (une sauvegarde par jour, une par mois… ) – avec transfert de données sur Internet, données qui sont cryptées.
Ainsi, si l’on compte bien, les données sont stockées une première fois sur le PC d’une secrétaire, puis dans la Beebox, une fois quand il s’agit du modèle monodisque, mais deux fois quand les disques sont mirorés (Read 1), et quatre fois en Read 5.
Pas de sauvegarde centralisée jusqu’ici
« Géographiquement, tout se concentre dans un rayon de 20 à 30 km autour d’Ussel », précise Michel Vergne, directeur général adjoint de cette Fondation que dirige Françoise Beziat. Le président de l’association est Jean-Pierre Dupont, député de la Corrèze, président du Conseil général de la Corrèze jusqu’en mars 2008.
« 70 à 80 % des dépenses de notre budget sont des salaires, explique Michel Vergne. La gestion même ne présente pas de difficulté particulière, il s’agit de suivi de dépenses et de recettes (…) Chaque établissement assure son secrétariat et, jusqu’à présent, il n’avait pas de gestion centralisée de la bureautique… donc pas de contrôle ni de sauvegarde. Chaque bureau effectuait sa sauvegarde de manière individuelle. »