Sauvegarde et archivage : les deux leviers de la rationalisation du stockage

Si ces données sont figées et validées, elles doivent être conservées et archivées, suivant les directives légales, réglementaires et même internes de l’entreprise, et ce, pour des durées variables (de une année à 100 ans). Se pose ensuitev dans une dernière phase, la question de leur destruction ou de leur insertion dans la mémoire historique de la firme.

L’objectif de la sauvegarde est de jouer le rôle d’une véritable assurance pour l’entreprise et de favoriser par ce moyen la restauration des données dans le cadre d’un PCA (Plan de Continuité d’Activité) en cas de sinistres (inondation, incendie), de défaillances des systèmes informatiques de la société, d’actes de malveillance, ou de mauvaises manipulations.

Sauvegarde des données critiques : Beemo mise sur sa solution mixte

Afin de permettre une restauration optimisée des données en cas de problèmes, certaines sociétés se sont spécialisées dans la conception et le développement de solutions de sauvegarde de données cumulant un serveur local et une externalisation sécurisée.

C’est le cas de Beemo Technologie, une société française créée en 2002, qui propose son produit Data Safe Restore, qui « stocke d’abord les données sur la BeeBox, un serveur dédié installé chez le client, où elles sont passés au crible d’un anti-virus et d’un logiciel de cryptage avant d’être compressées », explique Olivier Mauras, co-fondateur et directeur R&D de Beemo Technologie.

« Après cette première étape, les données sont envoyées  par Internet vers deux centres de stockage sécurisés, situés à Marseille et à Lyon », poursuit-il. Tout ce processus se fait automatiquement, sans intervention humaine.

En 2008, cette solution externalisée multi plates-formes a été installée chez plus de 1100 clients, des TPE/PME comme des grands comptes. Aujourd’hui, plus de 8000 postes voient leurs données sauvegardées.