Cloud et IoT : Schneider Electric pousse sur l’edge computing
Entre « micro-datacenters » et plate-forme logicielle de gestion « compatible IoT », Schneider Electric prend position sur la thématique edge computing.
Télécoms, industrie pétrolière, smart cities… Autant de secteurs que Schneider Electric aborde comme des axes de développement de l’edge computing.
L’Innovation Summit, que le groupe français organisait les 5 et 6 avril derniers à Paris, a été l’occasion d’une mise au point sur cette thématique.
L’IoT s’y est affirmé* comme le levier d’une réflexion globale sur la distribution géographique des ressources.
Les coûts, les performances, la sécurité et la réglementation sont apparus comme les principaux enjeux favorisant la mise en œuvre d’architectures hybrides incluant la dimension edge.
Micro-datacenters sur roulettes
Schneider Electric a pris position avec une plate-forme ouverte « compatible IoT » dont l’une des composantes permet la surveillance centralisée d’infrastructures physiques multiconstructeurs.
Cette dernière, nommée ExoStruxure IT, se fonde sur une offre existante (StruxureWare Data Center Expert), mais elle est hébergée dans le cloud.
Une application mobile y est associée pour proposer un panorama global des infrastructures mâtiné d’analyse prédictive pour en améliorer l’efficacité. Schneider Electric s’appuie, dans ce cadre, sur les données anonymes que ses différents équipements – onduleurs, climatisations… – font remonter vers un data lake Azure.
Le groupe industriel fait valoir, en parallèle, sa gamme de « micro-datacenters » sur roulettes.
Les baies hyperconvergées Xpress, livrables en 23U, 24U et 42U, en font partie. Le SmartBunker FX les complète, avec une fonctionnalité de détection incendie et une sécurité par RFID (ou lecteur biométrique, en option).
Au-delà de ces datacenters en conteneurs, on trouve notamment des structures de support autonomes, à l’image de l’HyperPod. Elle permet de déployer par incréments de 8 à 12 racks, avec des options au niveau de l’éclairage, des chemins de câbles ou encore des canalisations électriques.
* Tout comme d’autres applications consommatrices en bande passante, à l’instar de la conduite autonome et de la réalité virtuelle. Mais aussi celles qui demandent de faibles temps de latence, comme la téléphonie.
Crédit photo (HyperPod) : Schneider Electric