Objectif puissance, grilles et calculs à hautes performances à la WWDC. A la conférence des développeurs Apple qui débute lundi 28 juin 2004 il sera sûrement question de l’utilisation du Mac dans les sciences et dans les entreprises. Apple devrait revenir notamment sur les deux contrats de superordinateurs en clusters qui lui ont été commandés en moins d’un an. Et insister sur la simplicité de mise en oeuvre et l’intérêt financier de ces solutions. Les clusters de calculs de toutes tailles devraient d’ailleurs être à l’honneur, puisque la firme doit annoncer les gagnants d’un concours qu’elle a organisé autour de son Workgroup Cluster et récompenser cinq projets de recherche parmi les plus innovants en offrant un cluster de 4 noeuds de Xserve G5 biprocesseurs. Le jeu était malheureusement réservé aux projets de laboratoires situés aux Etats-Unis, alors de tels projets abondent également en Europe, par exemple à l’Inserm, au CNRS ou dans plusieurs universités. Les programmes d’équipements en clusters sur le marché français semblent même s’accélérer puisqu’Apple devrait en dévoiler plusieurs dans les mois à venir.
Si l’on en croit l’effervescence dans la communauté d’utilisateurs de l’application Xgrid (voir édition du 22 octobre 2003), la WWDC devrait connaître aussi quelques présentations spéciales côté logiciels et toujours dans le domaine scientifique. Le professeur Daniel Côté, de l’Institut de recherche contre le Cancer de l’université de Toronto, a en effet dévoilé il y a quelques mois un agent Xgrid pour les architectures Unix, permettant à des ordinateurs fonctionnant sous Linux ou Unix de joindre des clusters Xgrid fonctionnant sous Mac OS X. Pourquoi ce choix ? « L’attrait de Xgrid, c’est qu’il protège l’utilisateur final des détails de mise en place d’un cluster ». Xgrid reste en programme en développement pour l’instant, bien que certains de ses utilisateurs soient impatients de l’utiliser en production.
Oracle 10g sur Mac OS X
Enfin, Oracle pourrait bien aussi surprendre son petit monde, en présentant la version pour Mac OS X de son SGBDR, sa base de données relationnelles, Oracle 10g (voir édition du 25 mai 2004). Celle-ci est particulièrement attendue par la communauté scientifique en raison de ses capacités d’interaction avec le logiciel scientifique BLAST (voir édition du 21 novembre 2002) pour Mac OS X. Derrière, Oracle entend bien promouvoir sa base de données sur les marchés traditionnels d’Apple, dont l’éducation, mais aussi l’entreprise. L’arrivée d’Oracle 10g signe sans doute aussi l’ouverture d’un nouveau marché, celui des bases de données pour entreprises fonctionnant sous Mac OS X. IBM, qui domine le marché des SGBDR avec 35 % de part, a déjà annoncé être particulièrement attentif aux développements dans ce secteur. « Nous sommes prêts à soutenir toute plate-forme qui offre une valeur significative pour nos clients », a ainsi précisé Jeff Jones, le directeur de la stratégie DB2 d’IBM à nos confrères de Technewsworld.
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