Sanofi s’associe avec la division Sciences de la vie de Google pour faire émerger des technologies susceptibles d’améliorer la prise en charge du diabète.
Un sujet de santé publique préoccupant. Selon la Fédération internationale du diabète, le nombre de personnes atteintes de cette maladie chronique devrait passer de 382 millions à 592 millions à l’horizon 2035.
Le laboratoire pharmaceutique français compte combiner son expertise pour traiter cette maladie avec celle du groupe Internet en matière « d’analyse de données, d’électronique miniaturisée et de puces de faible puissance ».
Citée dans le communiqué, Pascale Witz, Vice-Président Exécutif de Sanofi en charge de l’entité mondiale Diabète et Cardiovasculaire, considère que le groupe Sanofi a développé « un savoir-faire en matière de solutions intégrées et holistiques associant médicaments, dispositifs médicaux, technologies et services ».
Tout en poursuivant : « La Division Sciences de la vie de Google peut nous aider à améliorer l’expérience du patient et ses résultats cliniques, et à gérer plus efficacement les dépenses de santé. »
De son côté, Andy Conrad, Directeur Général de la Division Sciences de la vie de Google (qui va prendre la tête de la nouvelle société dédiée à cette thématique dans la configuration Alphabet de Google), considère « qu’avec Sanofi, nous pensons que la prise en charge du diabète peut être plus simple et plus pratique, ce qui peut aider les patients à atteindre une meilleure qualité de vie. »
John L. Brooks, III, CEO du Joslin Diabetes Center (institut partenerait de sanofi et de Google), apporte sa contribution : « La technologie, les capteurs, les analyses et les solutions numériques vont révolutionner la façon dont les taux de glycémie sont gérés. Ce qui offrira une meilleure qualité de vie, réduira le risque de complications, abaissera les coûts et les obstacles associés à la prise en charge du diabète. »
La division Sciences de la vie de Google planche aussi sur des lentilles cornéennes intelligentes (munies de capteurs miniaturisés du glucose), une plateforme de nanodiagnostic pour la détection précoce des maladies et des ustensiles adaptés (Liftware) pour les personnes présentant des tremblements.
Les jonctions entre acteurs de la santé et/ou de la pharmacie et ceux évoluant dans les nouvelles technologies se multiplient. Point commun : le big data et la puissance de calcul susceptible d’accélérer la R&D en vue de concrétiser ses essais cliniques.
Récemment, ITespresso.fr avait repéré une autre initiative santé et IT sous la houlette de Roche. Associé à un labo d’idées (La Paillasse), le groupe pharmaceutique d’origine suisse a inauguré Epidemium, un programme de recherche participatif visant à insérer le big data dans l’étude du cancer.
(Crédit photo : Shutterstock;com – Droit d’auteur : Andrey_Popov)
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