Android dans sa version 3.2 ne devrait être mis à disposition du grand public d’ici fin août.
Pour autant, la publication de son kit de développement logiciels (SDK) en dit déjà long sur les améliorations auxquelles s’attendre.
Les tablettes 7 pouces en sont les grandes bénéficiaires.
Avant l’arrivée de la mouture Android Ice Cream Sandwich (pas avant la fin de l’année), cette dernière mise à jour de transition se pose en prélude à un système optimisé pour les tablettes comme pour les smartphones.
Destiné essentiellement aux développeurs d’applications et modules système, cet ensemble se compose d’une image système telle qu’elle sera livrée au consommateur.
S’y adjoignent des librairies internes indispensables au fonctionnement. Aucun module supplémentaire n’est inclus.
Mais la prise en charge des processeurs OMAP4 (Texas Instrument) et Snapdragon (Qualcomm) est assurée.
Cette mise à jour tant attendue des possesseurs de tablettes (bien moins pour les smartphones) était pressentie pour améliorer la compatibilité de l’OS avec les tablettes 7 pouces.
Une tendance confirmée par le Software Development Kit (SDK) d’Android 3.2.
Souvent vanté pour son adaptation idéale aux écrans d’une diagonale de 10 pouces, Honeycomb peine à s’adapter aux résolutions non-conventionnelles des dalles de format inférieur.
Les détenteurs d’une Samsung Galaxy Tab 7″ ou d’un exemplaire de la HTC Flyer s’en réjouiront : le sempiternel 1024 x 600 pixels, qui s’est imposé sans forcément convaincre, est désormais géré sans faille par le système de Google.
Bonnet d’âne pour la Dell Streak 7″, l’une des dernières ardoises à se cantonner aux 800 pixels par 480. De nombreuses applications n’offriront pas le confort escompté.
Chez les développeurs, cent fois sur le métier l’on remet l’affichage, pour maximiser la compatibilité entre téléphones mobiles et ardoises numériques.
L’intégration d’une fonction de zoom permettra d’adapter aux grands écrans des applications initialement programmées à destination des terminaux téléphoniques.
Année charnière pour les tablettes, 2011 voit ces dernières gagner en gabarit et surtout en poids. La mobilité en est d’autant plus réduite. Le décalage s’accentue entre logiciel et matériel.
D’un côté, les constructeurs, de plus en plus nombreux à privilégier les formats sédentaires et à proscrire l’implémentation de ports directement sur leurs appareils.
De l’autre, les développeurs, qui apportent à Android une gestion améliorée des cartes SD et du processus lié de synchronisation des données multimédia.
Le caractère indissociable et pourtant contrarié du « software » et du « hardware » pourrait remettre en cause la légitimité d’un système open source dont l’évolution s’effectue indépendamment du marché des appareils qu’il équipe.
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