Seagate capitalise sur le stockage hybride
Le groupe américain a écoulé son dix millionième disque hybride alliant technologies magnétiques et mémoire flash. Mais la menace des SSD reste bien réelle.
Seagate se félicite du succès de ses solutions SSHD : le groupe américain a écoulé 10 millions de ces périphériques de stockage hybrides qui associent technologies mécaniques et mémoire flash.
« Le disque SSD hybride reste une alternative économique au SSD pour les utilisateurs de PC qui cherchent à améliorer la réactivité de leur machine« , confirme Dave Reinsel. Le vice-président du groupe d’IDC dédié au stockage et aux semi-conducteurs ajoute : « Cette dynamique se traduit par un taux de croissance du marché supérieur à 400% entre les exercices 2013 et 2014 de Seagate« .
Reste que les disques durs mécaniques, alliés ou non à de la flash (jouant généralement le rôle de cache pour accélérer le transfert de données), sont aujourd’hui fortement menacés par les SSD. Ces derniers sont devenus, en entreprise, une solution quasi obligatoire pour réduire la dissipation thermique des baies de stockage et ainsi permettre un meilleur taux de remplissage des data centers.
Le SSHD conserve toutefois l’avantage en termes de capacité pure : Seagate propose des modèles allant jusqu’à 4 To, contre un maximum de 1 To pour les SSD. C’est plutôt en termes de densité que la technologie flash tire son épingle du jeu ; en témoigne la carte SD de 512 Go récemment présentée par SanDisk.
C’est sans compter, comme le note Silicon.fr, l’argument du prix : les SSD se trouvent aujourd’hui à environ 50 cents du gigaoctet, alors que les disques durs mécaniques peuvent descendre à moins de 3 cents par Go. Au-delà de cette guerre des prix, Seagate joue l’innovation sur ce segment, avec des disques durs 3,5 pouces à 7200 tr/min pouvant héberger 8 To de données. Annoncés fin août, ces dispositifs sont censés répondre aux besoins de data centers privés ou de prestataires à la recherche de solutions pour avancer dans le cloud.
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