SecureWorks se rapproche de Wall Street.
La filiale de Dell spécialisée dans la cybersécurité a réactualisé son prospectus d’IPO déposé auprès de la SEC (Securities and Exchange Commission, gendarme des marchés financiers aux États-Unis).
Elle y fixe notamment un prix d’introduction entre 15,50 et 17,50 dollars par action.
Dans le milieu de cette fourchette, l’opération rapporterait, à raison de 9 millions de titres émis, 134,3 millions de dollars net… voire 154,9 millions si l’option de surallocation à hauteur de 1,35 million d’actions est exercée.
SecureWorks évoluerait alors sur le Nasdaq, sous la ligne de cotation SCWX, avec 4 200 clients à son actif et une valorisation avoisinant le milliard et demi de dollars.
Fondée en 1999 et tombée dans le giron de Dell en 2011 pour 612 millions de dollars, l’entreprise basée à Atlanta visait encore, l’été dernier, une valorisation à 2 milliards de dollars. Mais depuis lors, le climat sur les marchés publics s’est dégradé. Les concurrents Rapid7 et Mimecast en ont fait les frais : eux qui avaient réalisé des démarrages convaincants en 2015 cotent aujourd’hui en dessous de leur niveau d’introduction.
Accompagné dans cette IPO par Bank of America Merrill Lynch, Morgan Stanley, Goldman Sachs & Co ou encore JP Morgan, SecureWorks avait pu remettre confidentiellement son dossier à la SEC, en vertu du Jumpstart Our Business Startups Act (voir en page 8 du prospectus).
Cette loi en vigueur sur le territoire américain permet aux sociétés dont le chiffre d’affaires est inférieur à un milliard de dollars de tester la réceptivité des marchés publics sans avoir à publier de données financières.
C’est le cas pour SecureWorks, qui en est à 339,5 millions de dollars sur son exercice fiscal 2015-2016, contre 262,1 millions l’année précédente ; sachant que dans le même temps, les pertes ont presque doublé, de 38,5 à 72,4 millions de dollars.
Parallèlement à cette entrée en Bourse, la holding Denali, sous la coupe de laquelle est placé Dell, émettra 70 millions d’actions de classe B. Elle en conservera l’intégralité, s’arrogeant ainsi 98,4 % des droits de vote (ou 98,2 % si l’option de surallocation est exercée).
Les recettes associées à l’IPO seraient réinjectées dans le développement de SecureWorks. Elles ne seraient pas, contrairement aux 3 milliards de dollars rapportés par la vente de Dell Services au conglomérat japonais NTT Group, consacrées au remboursement d’une partie de la dette contractée avec l’acquisition d’EMC.
Crédit photo : Ai825 – Shutterstock.com
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