Sécurité de l’IoT : l’alliance FIDO élabore un plan d’action
L’alliance FIDO étend son périmètre d’action avec un groupe de travail axé sur l’authentification sans mot de passe dans l’Internet des objets.
Après les services en ligne, les objets connectés : l’alliance FIDO (Fast IDentity Online) étend son périmètre d’action.
Le consortium industriel emmené par les GAFA vient d’officialiser la création de l’IoT Technical Working Group.
Ce groupe de travail a pour objectif d’élaborer un framework pour l’authentification des objets connectés sans mot de passe.
Plusieurs axes guident l’initiative : l’interopérabilité avec les fournisseurs de services, l’association d’applications et d’utilisateurs ainsi que le provisionnement via les routeurs et les hubs IoT.
Sécuriser la récupération de comptes
L’IoT Technical Working Group est dirigé par des représentants d’ARM et de Qualcomm. Il compte dans ses rangs Intel, Google, Lenovo ou encore Microsoft.
Intel n’est pas impliqué dans l’autre groupe de travail officiellement constitué cette semaine : l’Identity Verification and Binding Working Group.
Celui-ci œuvrera à renforcer la sécurité des systèmes de création et de récupération de comptes protégés par un dispositif FIDO. À ces fins, il définira des critères pour la validation d’identité à distance et développera un programme de satisfaction.
Une douzaine d’organisations sont membres de ce groupe de travail à la tête duquel on trouve MasterCard et Onfido.
En toile de fond, des attaques IoT dont le volume augmente plus nettement que les investissements consentis pour les juguler.
Au-delà des budgets se pose la question de la sécurité même des objets connectés. Notamment la difficulté d’installer des correctifs : certains ne peuvent tout simplement pas être mis à jour ou requièrent une intervention spécifique du fournisseur.
Les entreprises tendent aussi à manquer de visibilité sur le parc installé et ne définissent pas toujours clairement le rôle de leur personnel dans la maintenance de l’IoT.
Photo d’illustration © Google