Sécurité IT : 2013 ou l’odyssée de la cyber-guerre
Le paysage de l’IT évolue, les cyber-menaces aussi. Entre hacktivisme, espionnage industriel et vulnérabilité des terminaux mobiles, quelles en seront les principales formes en 2013 ?
La cyber-guerre, un conflit sans fin ?
En 2012, l’évolution du paysage de l’IT s’est accompagnée d’une forte recrudescence des menaces sur le monde numérique.
Les grandes institutions et entreprises sont aujourd’hui victimes, chaque jour, de plusieurs millions de tentatives d’intrusion.
A en croire, l’éditeur de solutions de sécurité Stonesoft, l’année 2013 s’ouvre sous les mêmes auspices, avec quelques certitudes, dont la nécessité d’adopter des stratégies proactives et des réglementations à portée internationale.
L’instauration d’un environnement collaboratif de cyber-défense et de protection des systèmes d’information devra s’accompagner d’une hiérarchisation des données : lesquelles mettre à disposition sur le réseau ? Quelles machines isoler ?
Au-delà de l’infrastructure, l’information est prise pour cible lors d’offensives toujours plus sophistiquées, régulièrement parrainées par des Etats-nations.
Cette « professionnalisation » des attaques informatiques, à des années-lumière des « script kiddies » d’antan, soulève des enjeux économiques et diplomatiques.
Dans cet esprit, les pratiques d’espionnage sont vouées à se généraliser, avec des programmes conçus pour voler des données, enregistrer des conversations, utiliser la webcam, etc.
Passé les Etats-nations, les principaux assaillants seront des collectifs de pirates, les fameux « hacktivistes », qui agissent sous la bannière d’une cause définie.
Leur arme la plus redoutable pour 2013, le contournement des systèmes de sécurité. Les machines infectées seront alors incapables d’en détecter les signes.
Une faiblesse applicable tout particulièrement aux terminaux mobiles, avec Android en tête de liste.
« Il est probable qu’une marque internationale utilisant l’OS de Google fasse faillite à la suite d’une attaque qui détruira sa réputation et la confiance des clients« , suggère Ville Hämäläinen, Directeur R & D chez Stonesoft.
En France, la stratégie de cyberdéfense est placée sous la coupe de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI), qui compte 230 collaborateurs.
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