Le cabinet Gartner est formel : la plupart des failles de sécurité sur les terminaux mobiles ne sont pas dues à des attaques techniquement sophistiquées. Elle sont plutôt le résultat de mauvaises configurations et de l’utilisation abusive d’applications.
En première ligne, les services cloud personnels exploités à des fins professionnelles, mais aussi le « jailbreaking » ou « rooting », qui supprime les barrières de sécurité intégrées par défaut dans l’OS… autorisant alors l’installation et l’exécution automatique de n’importe quel type d’application.
« Lorsqu’elles sont utilisées pour transmettre des données de l’entreprise, ces applications conduisent à des fuites de données que l’organisation ignore pour la majorité des dispositifs« , assure Dionisio Zumerle, directeur d’études chez Gartner. Et d’ajouter que 75% des failles en question sont le fait des mauvaises configurations ou utilisation évoquées pour les terminaux connectés à un réseau d’entreprise.
Un enjeu d’autant plus important que smartphones et tablettes se font de plus en plus présents dans l’environnement professionnel. Près de 2,2 milliards de ces terminaux devraient être vendus rien qu’en 2014, contrastant avec le déclin du PC (moins de 300 millions d’unités, selon IDC).
Dans le cadre d’une conférence sur la sécurité mobile organisée à Berlin les 2 et 3 juin derniers, Gartner a formulé cinq règles de base à destination des organisations qui souhaitent protéger leur système d’information. En premier lieu, demander aux utilisateurs de respecter les politiques de base de l’entreprise et, au besoin, révoquer les contrôles d’accès.
Deuxièmement, imposer des mots de passe forts et les renouveler régulièrement. Troisièmement, adopter une gestion globale des OS en bannissant notamment les terminaux qui ne supportent plus les dernières versions. Quatrièmement, interdire le jailbreaking/rooting et le téléchargement d’application tierces hors des logithèques officielles (Google Play, Amazon Appstore ou un environnement mis en place en interne). Cinquièmement, réguler l’accès aux e-mails professionnels, au VPN et au Wi-Fi en exigeant des applications et certificats signés.
Autant de possibilités offertes, comme le note Silicon.fr, par les principales solutions MDM (« Mobile Device Management ») du marché. En l’occurrence, celles de BlackBerry, d’Oracle, d’Airwatch (VMware), de Zenprise (Citrix) ou encore de Good Technology.
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