On ne sait pas encore si l’acquisition de Motorola Mobility au prix fort va permettre à Android de s’imposer durablement (au delà des 43% du marché des OS pour smartphone qu’il détient aujourd’hui selon Gartner) mais la recrudescence des failles de sécurité dans l’OS mobile de Google connaît elle de fortes poussées.
Selon Riley Hassell, chercheur et fondateur de l’entreprise de sécurité Privateer Labs cité par Silicon.fr, une douzaine d’applications largement répandues sont mal sécurisées et rendent le smartphones hôtes particulièrement vulnérables.
« Les développeurs omettent souvent de suivre les directives de sécurité et d’écrire correctement les applications » a expliqué l’expert en sécurité à Reuters.
« Certaines applications s’exposent à communiquer avec l’extérieur. Si ces applications sont vulnérables, alors un attaquant peut compromettre à distance cette application et le téléphone potentiellement en utilisant quelque chose d’aussi simple qu’un message texte » complète-t-il.
Pour des raisons de sécurité, Riley Hassell se garde de nommer les applications faillibles concernées. Le temps, au moins, que les correctifs soient disponibles.
C’est en préparant sa conférence baptisée Hacking Android for Profit pour la conférence Black Hat (du 30 juillet au 4 août dernier) que le chercheur a découvert ces vulnérabilités d’Android.
Notamment une fonction qui permet à une application de communiquer avec les autres en cours d’exécution.
Exploité à des fins malintentionnées, cette fonctionnalité permet d’insérer un mot de passe « de protection » ou une fausse page de connexion, indique le chercheur.
Une autre vulnérabilité permet de générer des appels vers des numéros surtaxés simplement en détournant les fonctionnalités d’une application légitime de communication vocale.
De quoi jeter un doute sur l’intégrité d’Android et sa légitimité à servir efficacement les utilisateurs. Pas de panique. Il faut déjà télécharger l’application malveillante en question et autoriser son installation pour voir son smartphone infecté.
La vigilance reste donc de mise. Il n’en reste pas moins que les annonces sur la vulnérabilité d’Android se multiplient ces derniers temps.
Récemment, deux chercheurs indépendants mettaient en évidence les risques de vols de données personnelles.
En mai, un rapport de Juniper Networks faisait état d’un taux d’exposition de l’OS de Google face aux malwares 400% plus élevé en mai 2011 qu’en juillet 2010.
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