Bain Capital perçoit du potentiel avec Blue Coat Systems.
La grande société américaine d’investissement reprend son exploitation en main de l’éditeur de solutions de sécurité IT installé en Californie, qui était tombé dans le portefeuille d’actifs du fonds Thoma Bravo.
La transaction d’un montant de 2,4 milliards de dollars devrait être finalisée dans le courant du premier semestre 2015, selon le communiqué.
Il se dégage une belle plus-value puisqu’à l’époque Thoma Bravo avait acquis Blue Coat pour un montant d’1,3 milliard de dollars en 2012, rappelle Silicon.fr. Et ce fonds pourrait effectuer une manœuvre similaire avec Riverbed (solutions pour réseaux WAN) tombé dans son giron fin 2014 (pour 3,6 milliards de dollars)…
Blue Coat se présente comme un fournisseur de solutions spécialisée des solutions (logicielles, cloud ou appliances) visant à sécuriser les connexions Web en entreprise, bloquer les « menaces avancées », et assurer l’exploitation et la diffusion d’éléments sensibles (e-mails, fichiers, applications Web…) vers des utilisateurs distants ou nomades.
Elles se présentent sous forme de passerelle de sécurité Web, d’anti-virus ou de dispositifs de filtres d’URL qui peuvent être déployées pour sécuriser les communications entre sites distants d’une firme, avec des data centers et la correspondance électronique des collaborateurs.
Blue Coat assure qu’elle compte « près de 80% des sociétés du Fortune 500 » dans son portefeuille clients. Sous l’ère Thomas Bravo, « Blue Coat a connu une forte croissance de sa part de marché et de son chiffre d’affaires dans ses principales lignes de produits » (protection contre les menaces avancées, analyse de la sécurité et gestion des connexions chiffrées).
Pour Bain Capital, il s’agit de prendre le relais pour développer l’activité de Blue Coat de façon organique et par acquisitions…jusqu’à un éventuel retour en Bourse.
Blue Coat avait déjà procédé à des acquisitions pour renforcer son catalogue d’offres : Norman Shark (solutions anti-malware), Solera Networks (sécurité big data et analytics), Netronome SSL Technology (traitement de flux) ou Crossbeam Systems (sécurité réseau évolutive).
Blue Coat a également étendu ses partenariats, notamment avec Check Point et AirWatch dans le courant de l’année 2013.
Blue Coat est actif en France. Ainsi, ses solutions de sécurité IT ont été retenues en 2014 dans le cadre de l’exploitation du GIE Chorégie (conception, développement et exploitation de systèmes d’information de grands acteurs de la protection sociale) pour assurer la sécurité des data centers et les connexions Web des collaborateurs sur trois sites (430 collaborateurs).
Le mois dernier, Kurt Mills a pris les fonctions de Vice-président mondial chargé des réseaux de distribution et des opérations de Blue Coat. Il a pour mission de « créer, d’étendre et de renforcer les partenariats de distribution stratégique » de l’éditeur.
Jusqu’ici, le fournisseur de solutions de sécurité IT s’est appuyé en France sur un réseau de distribution indirecte (2SB, Miel et Westcon) pour toucher les grandes entreprises et les PME.
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