Ils sont 13 commandos de cyber-warriors opérationnels dès aujourd’hui, et 27 autres qui s’entrainent ou veillent à « défendre nos réseaux dans le cyberespace ».
C’est en ces termes que James Clapper, directeur de National Intelligence, une agence de la NSA (National Security Agency) et le général Keith Alexander, qui dirige l’US Cyber Command, ont révélé à la commission « House Armed Services Committee » du Sénat américain l’existence et la mission des cyber-warriors.
Cet aveu est dans la ligne du discours du président Obama, qui a réuni il y a quelques jours un groupe de grands patrons de l’industrie américaine afin d’évoquer la menace et les dangers des attaques provenant du cyberespace et qui visent l’économie américaine.
Les Etats-Unis, les pays occidentaux et le monde industriel en général subissent depuis quelques années des attaques en règles qui circulent sur la toile. Les gouvernements, les administrations, les services des Etats, l’armée, la recherche, et plus généralement l’industrie sont victimes de ces cyber attaques, souligne Silicon.fr.
Récemment, encore, c’est la presse américaine – The New York Times, The Wall Street Journal et The Washington Post – qui a figurée parmi les victimes.
Et de nombreuses voies s’élèvent en occident pour pointer la Chine et son armée, d’où seraient originaires les attaques les plus récentes. Eric Shmidt, le CEO de Google, a même indiqué en février dernier que ce serait de Chine que proviendraient les campagnes de hacking les plus « sophistiquées et prolifiques ».
Dans le même temps, il semble que certaines attaques qui ciblent des projets menés par des états déclarés terroristes auraient été orchestrées des Etats-Unis, à l’exemple de Stuxnet qui vise le programme nucléaire iranien. Israël serait également dans le coup.
Le général Alexander a également fourni quelques informations sur ses cyber-warriors, sans pour autant entrer dans les détails, comme l’exige le secret des missions qui incombent par ses commandos !
L’entrainement serait ainsi la part la plus importante de leur activité, source de compétences et de réactivité. Car la défense serait principalement basée sur le monitoring du trafic entrant vers les Etats-Unis. Les systèmes déployés porteraient donc principalement sur l’analyse du trafic afin de déceler les attaques le plus rapidement possible.
Se faisant l’écho du secrétaire à la Défense Leon Panetta, qui avait lancé un avertissement sur le risque d’un « cyber Pearl Harbor », James Clapper a confirmé que ses services craignent « la menace proche d’une cyber-attaque de grande envergure contre les systèmes d’infrastructures américains essentiels au cours des deux prochaines années, ce qui entraînerait à long terme et à grande échelle une interruption des services, comme une panne d’électricité régionale ».
« Il est peut probable que la Russie et la Chine lancent une attaque dévastatrice en dehors d’un conflit militaire », a cependant déclaré Barack Obama. En pompier qui tenterait d’éteindre un feu médiatique qui pourrait bien relancer une nouvelle guerre froide, ou plutôt numérique ?
En tout cas, les cyberwarriors américains se tiennent prêts à défendre les réseaux et les valeurs de l’Amérique…
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