La semaine dernière, une compagnie d’électricité canadienne a été la cible d’une attaque informatique à deux reprises en 24 heures.
Selon KrebsOnSecurity.com, c’est la société Telvent Canada, propriété du groupe français Schneider Electric SA, qui s’est retrouvée dans le collimateur.
Elle a averti ses clients que ses opérations avaient été affectées dans trois pays (Etats-Unis, Canada et Espagne).
Les autorités canadiennes ont reconnu que la cyber-attaque portait sur des infrastructures sensibles mais elles refusent de poindre du doigt la responsabilité d’un pays.
Notamment d’établir une moindre jonction avec la Chine, connu comme un foyer de piratage les plus ardents dans le monde.
Cet assaut survient dans un contexte particulier entre les deux pays : le gouvernement canadien doit décider s’il accepte ou non la reprise par le groupe chinois CNOOC de la société d’extraction pétrolière Nexen.
Les autorités canadiennes n’ont guère le choix en termes de communication.
Dell a indiqué dans un bulletin de sécurité qu’il avait détecté des pirates en train de viser une série d’entreprises dans le monde, notamment « une compagnie d’énergie localisée dans le Canada » (sans préciser le nom).
Et les investigations du fabricant high-tech l’emmenaient jusqu’à un service d’accès Internet basé dans la province de Pékin.
En guise de simple commentaire, The Canadian Cyber Incident Response Centre (service national de veille sur la sécurité informatique, équivalent français du CERTA) a juste précisé qu’elle « était informé de cet incident » (« aware of this incident »).
Le précédent incident a eu peut-être des conséquences plus graves : toujours selon KrebsOnSecurity.com, le 10 septembre, Telvent Canada avait découvert une faille dans son système de sécurité IT, en particulier au niveau de ses pare-feu internes.
Selon la firme énergétique, les pirates ont introduit un logiciel malveillant et ont dérobé des dossiers portant sur des projets sensibles portant sur son cœur d’offres (OASyS SCADA).
C’est un produit qui permet aux compagnies électriques d’associer des services IT classiques à des technologies plus modernes de smart grid (« réseaux intelligents »).
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