Les chercheurs des Kaspersky Lab (solutions de sécurité IT) continuent à étudier le mystérieux ver informatique Duqu, découvert fin 2011.
Mais les voilà confrontés à un problème inattendu : ils n’arrivent pas à identifier le langage de programmation utilisé dans le module de communication du malware.
Duqu est dérivé du ver industriel Stuxnet (qui a notamment été activé contre les centrifugeuses du programme nucléaire iranien) mais le malware serait plus orienté vers la collecte de renseignements.
Si la plupart des modules de ce cheval de Troie sont écrits en C++ et en C, le composant central gérant la collecte d’informations et sa transmission vers les serveurs de commande reste incompréhensible des chercheurs de la firme de sécurité IT russe.
Cette partie du programme malveillant est autonome du reste. Et il constitue le module le plus actif une fois le système pénétré.
Dans une contribution blog de Kaspersky Lab, le chercheur Igor Soumenkov assure avoir testé C, Java, Python, Ada, Lua et une multitude d’autres langages, sans succès.
Peut-être que le module a été développé dans un langage totalement nouveau, dans le but de gêner son étude ou pour réaliser des opérations spécifiques. Intriguant dans tous les cas.
« La création d’un langage de programmation dédié pour Duqu démontre que les développeurs qui travaillent sur ce projet sont hautement qualifiés, et souligne les importantes ressources financières et humaines mobilisées pour s’assurer qu’il soit mis en œuvre« , souligne Alexander Gostev, Chief Security Expert de Kaspersky Lab.
Mais les chercheurs étudient aussi la possibilité que ce mystérieux module ait été créé par une autre équipe du projet Stuxnet/Duqu, utilisant un langage très spécialisé, ancien ou peu utilisé.
C’est pour éliminer cette dernière possibilité que les chercheurs font appel à la communauté de la sécurités IT et des développeurs.
Si quelqu’un reconnait le langage utilisé, ils sont encouragés à contacter l’équipe d’experts.
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