Sécurité IT : l’OCLCTIC et Signal Spam font cause commune
La brigade contre la criminalité numérique (OCLCTIC) renforce ses liens avec l’association Signal Spam pour renforcer la sécurité des messageries.
En France, la lutte contre le spam se renforce.
Née en 2006 après de longues années de tergiversations, l’association Signal Spam a repris des couleurs en septembre 2010 avec une relance soutenue par de nombreux acteurs IT.
L’association présidée par Jean-Christophe Le Toquin a annoncé la signature d’une convention de partenariat avec l’office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication (OCLCTIC) de la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ).
« Cette signature officialise un partenariat public-privé débuté en 2005 et formalise l’optimisation des dispositifs mis au service des internautes tout autant que l’efficacité des actions contre le spam et les spammeurs » , précise le communiqué.
Pour rappel, Signal-Spam se présente comme un projet unique au monde réunissant tous les acteurs de l’écosystème « messagerie » : entreprises et opérateurs, associations de défense des consommateurs et acteurs publics.
L’action repose sur le signalement par les internautes des courriels frauduleux dont ils s’estiment victimes.
La base de signalements de Signal Spam constitue une source potentielle d’indices voire de preuves lors d’enquêtes judiciaires menées par les services de police et de gendarmerie.
Ce partenariat Signal Spam – OCLCTIC favorisera des jonctions avec le portail Internet-signalement.gouv.fr créé en janvier 2009 et la Plate-forme d’Harmonisation, d’Analyse, de Recoupement et d’Orientation des Signalements (PHAROS) exploitée par les forces de police.
« A cet égard, une redirection vers Signal Spam est maintenant proposée à l’internaute dans le formulaire de signalements PHAROS lorsqu’il sélectionne ‘spam’ dans la liste des infractions. »
Depuis sa mise en ligne, les statistiques de la plateforme nationale de signalement des contenus illicites montrent la persistance de ces pratiques délictuelles lucratives.
Avant de conclure que pour 2011, « si la tendance des trois premiers mois se poursuit, la barre symbolique des 100 000 signalements Pharos pourrait être atteinte à la fin de l’année, dont une moitié pour les escroqueries. »