Tous les systèmes d’exploitation ont leurs vulnérabilités, mais Android, qui concentre 92% des logiciels malveillants répertoriés sur mobile, présente un déficit sécuritaire.
Telle est, en substance, la principale conclusion du baromètre annuel de Juniper Networks.
Entre mars 2012 et mars 2013, le périmètre d’étude de l’équipementier télécoms s’est étendu à plus d’un million de failles documentées.
Et le constat est sans appel : ces brèches ont été exploitées par au moins 276 259 logiciels malveillants, une population virale en croissance de 614% sur un an.
Entrevue l’année passée avec plus de 38 000 menaces repérées, la recrudescence du malware s’accélère.
Avec l’adoption de la mobilité, les infrastructures informatiques évoluent, tout comme le comportement et les techniques d’attaque des cybercriminels.
Ces derniers mettent de plus en plus systématiquement à profit la vulnérabilité des smartphones – et des tablettes – pour toucher les entreprises.
D’un niveau de virulence et de sophistication record, leurs offensives se portent toujours sur la propriété intellectuelle à forte valeur.
Mais les motivations sont aussi d’ordre financier : une part croissante des logiciels malveillants envoie des SMS surtaxés, avec un préjudice moyen de 10 dollars par victime.
Les principaux vecteurs d’infection restent les kiosques d’applications tiers, alléchants, mais pernicieux. Ils sont situés essentiellement en Chine et en Russie.
Les appareils Apple « jailbreakés » y sont vulnérables, mais sans comparaison avec les terminaux Android.
L’OS mobile de Google, qui peuple près de 75% des smartphones vendus au 1er trimestre 2013, paie le tribut de sa popularité, mais Juniper Networks estime que 77% des menaces seraient éradiquées si les mises à jour système étaient diffusées plus efficacement…
Dans cette optique, certains opérateurs nouent des partenariats avec des éditeurs spécialistes en sécurité informatique.
Illustration en France, où les smartphones Android commercialisés par Orange dans le cadre de son offre Origami Jet embarqueront de série la solution de sécurité de l’éditeur américain Lookout.
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