Sécurité IT : Microsoft s’inquiète d’une extension navigateur qui sévit sur Facebook

Via son centre de protection contre les malware, Microsoft lance une alerte sur un cheval de Troie (trojan) qui sévit ensuite sur Facebook.

Celui-ci se cache derrière une extension de navigateurs pour Chrome et Firefox. Il faciliterait le vol d’identifiants de comptes Facebook puis l’exploitation automatique du réseau social à l’insu de l’utilisateur.

L’exploitation de la faille permet de partager automatiquement des liens, générer des contributions, d’insérer des mentions « J’aime » de manière arbitraire sur des pages (susceptible d’engendrer une fraude au clic)…

La menace a été initialement repérée au Brésil. Et le malware n’hésite pas à employer des techniques de social engineering.

Ou comment inciter les membres de Facebook à cliquer sur des liens en mettant en avant du contenu sensationnel dans la lignée de la presse de caniveau du genre : « Une jeune fille de 15 ans se tire une balle dans la tête après avoir montré ses seins sur Facebook » repéré par TechWeek Europe.

Dans une contribution blog « special sécurité », Microsoft precise la méthodologie suivie par ce Trojan que l’on récupère via cette extension de navigateur.

D’abord, le malware repère si l’internaute est connecté sur Facebook. Puis il tente d’associer un fichier de configuration depuis le site <removed>.info/sqlvarbr.php. Ce fichier intègre toute les commandes fonctionnelles de l’extension du navigateur.

Pour les versions les plus récentes de la menace qui arrive via le navigateur, on retrouve sa trace à travers un fichier baptisé Trojan:JS/Febipos.A.
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