La sixième version de la solution de protection Norton 360 se recentre sur la sécurisation de l’information, au-delà de la simple infrastructure.
Une telle stratégie relève d’une adaptabilité nécessaire aux enjeux sécuritaires qu’induit la démocratisation concomitante des terminaux mobiles et des transactions en ligne.
Dans cet esprit de segmentation des usages et des plates-formes matérielles, les équipes de Symantec, présentes ce 16 février à Paris, ont intronisé en parallèle le pack Everywhere, destiné à regrouper sous une même égide l’ensemble de composantes de l’écosystème Norton.
Alors que le commun des éditeurs se bouscule au portillon pour s’immiscer dans ce goulot d’étranglement, Symantec s’en extirpe, non sans s’appuyer sur les bases d’un ensemble logiciel parmi les plus plébiscités sur son marché (étude AV-Test).
A l’appui d’une analyse approfondie de l’évolution des tendances en matière de sécurité, il s’est dégagé une cartographie des menaces dessinée sur le long terme.
Des Script Kiddies en quête de gloire aux cyber-criminels du nouveau millénaire, tous les chemins mènent vraisemblablement au « hacktivisme », lequel implique de nouvelles conceptions des dangers du Web… et l’émergence de risques inédits.
« Les premiers pirates n’avaient souvent pas de cible précise« , déclare Laurent Heslault, directeur des stratégies de sécurité pour Symantec.
« Les années 2000 ont vu l’étau se resserrer sur certaines entités en particulier. Depuis peu, les groupes tel Anonymous privilégient les attaques ciblées et visent dorénavant les données« , tempère-t-il.
La redéfinition consécutive des politiques de protection intègre tout particulièrement la dimension du cloud computing, autour duquel gravitent la plupart des nouveautés du produit.
Au déploiement traditionnel des mises à jour s’adjoint ainsi un flux continu de définitions de virus adressé, par intervalles de 5 à 10 minutes, à l’ensemble des postes équipés d’une solution Norton 360 / Everywhere.
Cette base de données s’enrichit quotidiennement de quelque 35 000 signatures. Elle s’associe à un outil de gestion à distance de comptes et d’appareils, lui-même couplé à Identity Safe (protection de l’identité), son portail Web et sa barre d’utilitaires pour navigateurs Web.
Aux petits soins pour sa propre personne, Norton est habilité à résorber ses maux (technologie AutoFix).
S’il détecte une erreur dans l’un de ses processus ou une corruption qui affecterait l’une de ses composantes, il se connecte à cette même base et rapatrie les éléments nécessaires à sa remise sur pied.
Autre office du cloud, la sauvegarde de données, à raison de 25 Go d’espace disque, sur des data centers américains soumis au régime du loup blanc Patriot Act.
A ce sujet, Homayoun Sarkechik, chef de produits EMEA, se montre peu évasif et se contente d’évoquer le cryptage permanent des fichiers, lors du transfert et une fois hébergés.
Pour le reste, un joyeux capharnaüm s’impose. « Il va falloir trouver des solutions« , confient à demi-mot les représentants de Symantec.
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