Sécurité IT : pour Symantec, 2012 sera l’année des attaques ciblées
Comment va évoluer la sécurité informatique en 2012 ? Quelles tendances vont émerger sur la gestion des informations en entreprise ? Les experts de Symantec tentent de répondre à ces questions.
L’information va passer par la virtualisation et le cloud
Au niveau de l’information en général, cinq tendances sont anticipées par Symantec.
La virtualisation va continuer de croitre (1/4 d’applications métier virtualisées en 2010, 3/4 en 2014), mais va commencer à poser des problèmes de compatibilité avec les machines physiques.
« Leur retour sur investissement dans la virtualisation continuera à diminuer, car les coûts d’exploitation d’environnements séparés ralentissent le passage du physique au virtuel« , analyse Vincent Videlaine.
Le marché de la sauvegarde, où Symantec est d’ailleurs en perte de vitesse, devrait aussi évoluer : « les nouvelles technologies proposées par les éditeurs vont révolutionner la protection des données et feront économiser des millions de dollars chaque année aux entreprises. »
C’est la sauvegarde pour les environnements virtuels qui devrait conduire cette tendance.
Toujours pour le cloud, l’hétérogénéité des solutions déjà mises en place va rendre impossible la création de nuages « prêts à l’emploi« . Les solutions les plus largement compatibles et interopérables sevraient donc tenir le haut du pavé.
La gouvernance de l’information va aussi devenir une priorité des entreprises, et les plus compétentes dans la maitrise des risques et des coûts liés à la protection de leurs données « pourront adopter de nouvelles technologies pour la mobilité, les réseaux sociaux et le cloud computing. »
De quoi leur donner un bel avantage concurrentiel, assure l’analyste.
Enfin, Vincent Videlaine prédit que des catastrophes (naturelles et d’origine humaine) auront lieu en 2012. Elles mettront fortement à l’épreuve les plans de reprise après incident (PRI) des entreprises.
Encore plus chez les PME, dont « la moitié ne disposent pas de plan de reprise après incident. 41% déclarent que cela ne leur est jamais venu à l’idée et 40% déclarent que se préparer à une catastrophe n’est pas une priorité pour elles. »
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