À l’heure où la sécurité des voitures connectées est battue en brèche, l’acquisition de TowerSec fait sens pour Harman International Industries.
Le spécialiste américain des équipements audio, qui exploite les marques JBL et Harman Kardon, met la main sur cette start-up à l’origine de technologies de prévention d’intrusion appliquées précisément au secteur automobile.
Le siège de TowerSec est aujourd’hui basé à Ann Arbor, dans le Michigan. Mais la jeune pousse avait vu le jour en 2012 dans la banlieue de Tel Aviv (Israël), où se trouve encore son centre R&D.
Son offre se divise en deux branches : d’un côté, la solution « Tcushield », qui protège les systèmes d’infodivertissement et les modules de télémétrie ; de l’autre, « Ecushield », actif au niveau des passerelles et des ECU (unités de commande électronique).
Harman – qui était déjà partenaire de TowerSec – compte intégrer ces technologies dans sa propre architecture « 5+1 », destinée à « immuniser les points vulnérables des voitures connectées ».
Les enjeux en la matière sont d’autant plus importants que l’industrie automobile s’oriente vers des véhicules autonomes, dont les principales fonctions ont vocation à être contrôlées intégralement par voie informatique.
On en a l’illustration avec Toyota, qui accélère ses expérimentations dans la Silicon Valley, tandis que le groupe Internet Baidu fait de même en Chine. Concernant Google, on pressent un partenariat avec Ford. En Europe, on relèvera cette initiative de l’équipementier français Valeo, qui a racheté l’Allemand Peiker (télématique embarquée et connectivité).
Les prévisions de Gartner font plus globalement état de 150 millions d’automobiles connectées sur les routes en 2020, dont environ les deux tiers capables de créer, d’exploiter et de partager des données via les réseaux cellulaires…
… Ceux-là même qu’exploitent, entre autres, ces « boîtes noires » dont certains assureurs équipent leurs clients pour suivre leur conduite, et que des pirates sont parvenus à détourner pour contrôler la quasi-totalité d’une Corvette, des essuie-glaces aux freins.
D’autres incidents sont survenus ces derniers mois. Dans la lignée BMW, qui avait rappelé 2,2 millions de véhicules potentiellement accessibles sans clés à cause d’un bug dans l’ordinateur de bord, Fiat Chrysler avait invité près d’un million et demi de conducteurs à passer chez un concessionnaire pour mettre à jour le système de gestion des fonctions multimédias sur plusieurs modèles de Chevrolet.
Ces événements ont motivé la constitution, par le gouvernement américain, d’un groupe de travail public-privé sur ces questions de sécurité. Intel a pris une initiative similaire avec l’ASRB (« Automotive Security Review Board ») dans le but de développer standard et bonnes pratiques d’implémentation.
Crédit photo : Jirsak – Shutterstock.com
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