Le torchon brûle entre les Etats-Unis et la Chine sur le dossier de la sécurité IT.
Le Congrès américain a allumé la mèche en imposant, auprès des administrations, des restrictions sur l’achat de matériel d’origine chinoise.
Les départements américains de la Justice (Department of Justice) et du Commerce (Department of Commerce), l’agence spatiale NASA, et la NSF (National Science Foundation) ne pourront plus s’équiper à loisir de biens technologiques en provenance de l’Empire du Milieu.
En vertu d’une clause imposée par le Sénat et signée par Barack Obama, le FBI (Federal Bureau of Investigation) devra désormais systématiquement apporter son assistante dans la certification des produits en question.
Sont englobés, « tous les systèmes produits, fabriqués ou assemblés par une ou plusieurs entités qui appartiennent, sont dirigées ou subventionnées par la République populaire de Chine« .
Il n’est pas question, selon les membres de la commission du Sénat, d’interdire l’acquisition et l’usage de ces produits, mais la nouvelle clause imposée va rendre l’opération bien plus difficile.
Une décision qui fait suite aux cyber-attaques recensées contre des administrations, des entreprises, des universités ou encore des médias américains, et dont les origines sont remontées… en Chine.
En première ligne, les équipementiers télécoms Huawei et ZTE, déjà pointés du doigt l’année passée comme représentant un risque pour la sécurité nationale.
D’autres acteurs chinois, dont Lenovo, sont également ciblées. Ainsi que les entreprises, américaines pour beaucoup, qui intègrent ces produits dans la configuration de leurs offres.
Les groupes high-tech chinois pourront arguer que la décision américaine viole les règles de la World Trade Organization.
Mais comme le souligne Silicon.fr, le gouvernement chinois n’étant pas membre de la WTO, il lui sera difficile de se faire entendre de l’organisation mondiale du commerce.
L’ensemble des importations chinoises dans les produits technologiques vers les États-Unis a représenté 129 milliards de dollars en 2011, selon un rapport du Congressional Research Service.
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