Adoption croissante des services Web, augmentation du volume de données, interaction sociale, multiplication des terminaux connectés : la gestion des systèmes d’information chez les particuliers revêt de nouveaux aspects.
A l’heure d’annoncer la quatrième version majeure de sa solution Small Office Security, Kaspersky s’inscrit dans cette évolution complexe du paysage de l’IT.
S’étant figuré que 80 millions d’entreprises dans le monde comptent moins de 10 salariés, l’éditeur d’origine russe a rationalisé son approche.
Dans un contexte macroéconomique défavorable, les restrictions budgétaires qui pèsent sur les TPE prennent une importance d’autant plus stratégique que les antivirus gratuits montent en puissance.
Pour jouer l’alternative, Kaspersky construit sur ses fondations établies, en reconduisant l’essentiel du socle technologique constitué au cours des dernières années (la première mouture de Small Office Security a été lancée en 2010).
La console d’administration centralisée reste ainsi d’actualité, couvrant les différents pans de l’infrastructure informatique, des machines clientes aux serveurs en passant par les passerelles Internet.
Intégrée l’année passée comme garante d’une souplesse dans la protection des postes de travail, la dimension du cloud reste d’actualité.
Exploitée notamment pour répondre aux exigences nées du BYOD, elle est aussi mise à contribution pour alimenter la base de réputation sur laquelle repose l’antivirus.
Au-delà du poste de travail, la protection se porte sur les données critiques.
Illustration avec la technologie ‘Safe Money’, destinée à cloisonner les activités e-commerce et de banque en ligne dans un environnement sécurisé.
Instance dédiée du navigateur Web (Internet Explorer et Chrome sont pris en charge), contrôle d’authenticité des sites Internet, chiffrement des données et clavier virtuel : l’arsenal est complet, avec en outre une prévention du hameçonnage.
Kaspersky assure également la protection des tablettes et smartphones Android, avec des outils de géolocalisation et d’effacement à distance.
Si certaines fonctionnalités comme la détection des intrusions sur les réseaux sans fil passent à la trappe, Nikolay Grebennikov, CTO de Kaspersky Lab, évoque « un système de détection plus fiable des menaces« .
L’analyse heuristique y est pour beaucoup.
Axée sur la protection préventive, elle tire son potentiel dans une base de données hébergée, sur des serveurs centraux qui adressent régulièrement des flux de mises à jour à toutes les machines équipées d’une solution Kaspersky.
Cette méthode de diffusion des signatures accélère la détection des éléments malveillants et réduit la charge qui pèse sur le système, consommant moins de bande passante et de ressources processeur.
Ces dernières peuvent alors être allouées à la sauvegarde en ligne, paramétrable à intervalles réguliers et confiée pour partir à des connecteurs logiciels (Dropbox par exemple).
Kaspersky Small Office Security autorise jusqu’à 25 licences d’utilisateurs par entreprise. Chacune couvre la protection d’un PC et d’un appareil mobile.
Les tarifs s’échelonnent de 199,97 euros TTC (5 PC + 5 mobiles + un serveur de fichiers protégés durant un an) à 2002,10 euros TTC (25 PC + 25 mobiles + 3 serveurs pendant 3 ans).
A noter la gratuité de la mise à jour pour les utilisateurs titulaires d’une licence en cours sur une version antérieure de Small Office Security.
—— A voir aussi ——
Quiz ITespresso.fr : connaissez-vous les versions 2013 des solutions antivirus ?
Crédit photo : Lisa S. – Shutterstock.com
Equipés de NPU, les PC Copilot+ peuvent déployer des LLM en local. Un argument suffisant…
Que vous soyez un novice dans le domaine informatique, ou avec un profil plus expérimenté,…
Les attaques de phishing utilisant des QR codes frauduleux intégrés dans des documents PDF joints…
Microsoft a amorcé le déploiement de Windows 11 24H2. Passage en revue des nouvelles fonctionnalités…
L'intégration de Copilot dans la suite bureautique s'accélère. Où trouver l'assistant IA et comment l'utiliser…
Microsoft annonce une phase expérimentale pour lancer Recall sur les PC Copilot+. Elle doit commencer…