C’est dans le cadre « branché » d’un bar à glace parisien (l’Ice Kube, dans le 18e arrondissement) que Microsoft a convié les journalistes français pour la présentation de la deuxième version de Windows Live OneCare. Disons-le tout de suite, l’heure est au « mea culpa » chez cet éditeur sur les « premiers résultats » de sa suite de sécurité lancée début 2007 pour les particuliers et les très petites entreprises (en s’appuyant sur l’antivirus roumain Gecad entré dans son giron en 2003). Il est vrai que les performances de l’antivirus OneCare n’ont guère fait d’étincelles l’an dernier dans les classements de Virus Bulletin (VB100) et d’AV Comparatives.
Mais tout ceci est de l’histoire ancienne et OneCare 2.0, annoncée mi-novembre et prochainement disponible en magasin, doit résoudre un certain nombre de « défaillances » selon le groupe de Redmond. « Contrairement à tout ce que l’on peut dire, on a fait des progrès énormes en seulement six mois », insiste Cyril Voisin, chef de produit sécurité chez Microsoft France, tout en reconnaissant que si OneCare est « très bon sur la détection des ‘bots' » (réseaux de PC zombies), il l’est un peu moins sur les chevaux de Troie.
Les avancées du produit expliquent, d’après lui, l’entrée en 2007 de Microsoft dans le classement VB100 dont il avait été évincé en 2006 pour « un seul malware non détecté ».
Cercle OneCare
OneCare a tout d’abord été repositionné comme une « suite de sécurité tout en un », incluant un antivirus, un parefeu, une solution de sauvegarde (en ligne ou sur disque externe), un outil d’optimisation des performances et une console d’administration centralisée. Avec l’aide de plusieurs laboratoires dans le monde, Microsoft a aussi cherché à étoffer sa base de signatures de virus.
Le groupe met surtout l’accent sur le « cercle OneCare », un nouvel outil de gestion centralisée de la sécurité sur un « cercle » de trois PC maximum. Une fonctionnalité qui répond aux besoins des 19% des foyers français qui sont dotés de plus de deux ordinateurs à domicile, selon Guillaume Tourre, un porte-parole du groupe.
Enfin, pour définitivement convaincre son auditoire, Microsoft insiste sur le positionnement tarifaire « agressif » de son produit, proposé à 49,95 euros pour une licence trois postes, effectuant des tâches somme toute « assez similaires à celles qui sont effectuées par nos concurrents », conclut Nicolas Mirail, chef de produits techniques chez Microsoft France.
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