SeLoger.com n’est pas à vendre…du moins pas au prix de Springer
Le conseil de surveillance de SeLoger (immobilier en ligne) refuse toujours d’accepter l’offre de rachat du groupe allemand Springer.
SeLoger.com reste sur sa position : non à l’OPA désormais considérée comme « inamicale » du groupe allemand Springer (34 euros par action) par l’intermédiaire de sa filiale AS Online Beteiligungs GmbH.
L’offre a été officiellement déposée auprès de l’Autorité des marchés financiers (AMF). Selon Les Echos, on peut s’attendre à une contre-offre prochainement.
Dans un communiqué en date du 28 septembre, le conseil de surveillance du groupe Internet, spécialiste des petites annonces immobilières, « émet des réserves sur l’intérêt stratégique de l’opération proposée » et réitère « son opposition face à l’absence de seuil de renonciation dans le projet d’offre publique et réaffirme sa volonté d’empêcher toute tentative de prise de contrôle rampante de la société ».
Les arguments du refus du groupe SeLoger.com ne change pas : l’offre de Springer sous-estime la vraie valeur de la société Internet et elle ne met pas « en évidence des perspectives de synergies ».
Selon Le Figaro, le titre SeLoger.com a bondi de plus de 25% depuis le 10 septembre, date de lancement de l’offensive d’Axel Springer.
Une proportion de 76,6% du capital de SeLoger.com est cotée au 76,6% Nyse Euronext (Compartiment B (Mid-caps).
Un bloc d’actionnaires représentant plus de 50% du capital du groupe (comprenant une holding de Bernard Arnault et les fonds Caledonia et Fidelity) refuse toujours cette main tendue du groupe allemand, qui s’est déjà emparé d’un autre portail qui compte en France en juin 2007 : AuFéminin.com.
Mais il y a des failles dans le front de résistance. Ainsi, les deux co-fondateurs Amal Amar et Denys Chalumeau ont cédé leurs parts à Springer avant le lancement de l’OPA.