Capitole Angels, MELIES BA et Provence Business Angels : ils sont trois clubs d’investisseurs à mettre leurs billes dans Sensing Labs.
La start-up montpelliéraine, hébergée au sein de l’incubateur Cap Omega soutenu par la Région Languedoc-Roussillon, a bouclé un tour de table de 400 000 euros auquel participent également la société de conseil en gestion de patrimoine BCR Finances et le fonds d’investissement Cèdre Participations, créé par des ingénieurs diplômés de l’EFREI.
Ce financement sera injecté pour partie dans la R&D, avec l’objectif d’étendre à l’Asie et aux États-Unis un développement commercial jusqu’alors concentré sur l’Europe (France, République tchèque, Espagne, Pologne, Russie, Finlande) et marqué par la récente ouverture d’un bureau en Angleterre.
Pour Sensing Labs, le défi de l’international est d’abord une question de bandes de fréquences. Et pour cause : la jeune pousse donne dans l’Internet des objets, avec une gamme de capteurs communicants pour le comptage de l’eau, de l’énergie et des variables thermiques (température, humidité).
Ses quatre fondateurs sont des anciens de Coronis Systems, société reprise en 2007 par le fabricant de compteurs Elster et qui avait développé, sous la marque Wavenis, une technologie radio bas débit à courte portée pour les équipements autoalimentés.
Sous l’ère Sensing Labs, la phase industrielle avait véritablement débuté au printemps dernier avec l’appui d’Éolane. Depuis lors, un partenariat avec Objenious (filiale IoT de Bouygues Telecom) a été signé, dans la lignée d’un accord pour l’exploitation de la plate-forme d’Actility.
Au-delà des réseaux LoRa de ces deux partenaires, les capteurs communicants peuvent aussi exploiter une passerelle Multitech dans laquelle Sensing Labs a intégré son propre logiciel. L’idée étant de pouvoir transmettre des données indépendamment de la technologie radio utilisée, que le réseau soit opéré par un tiers ou que la remontée se fasse par un concentrateur d’immeuble.
En 2014, quelques mois après la création de la société, le président Yann Guiomar était revenu, pour L’Embarqué, sur les limites des réseaux IoT en matière de capacité ; ou comment traiter le maximum d’informations in situ pour n’envoyer que les données utiles aux serveurs distants.
Plus récemment, il avait expliqué à French IoT l’importance d’être allé sur le terrain avant même que l’entreprise soit immatriculée, afin d’identifier les distributeurs.
L’appui de La Poste a été précieux. Ayant fait partie des 15 lauréats de la première édition du programme French IoT monté par le groupe postal, Sensing Labs a, entre autres, été du voyage au CES 2016.
La Poste est aussi cliente de la start-up, aux côtés de références telles que Dalkia (groupe EDF) et Vinci Facilities.
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