Services informatiques : le prestataire indien Infotech pose ses valises en France
Le fournisseur global de services d’ingénierie a ouvert une filiale France en
région parisienne. Une présence « indispensable », selon ses dirigeants.
Sur le marché des services informatiques, l’Occident vient en Inde …et vice-versa. Par exemple, la société Cipris a présenté récemment ses nouvelles activités en France. C’est une division du groupe indien VSNL (qui a pour maison-mère le groupe Tata) qui propose des solutions d’interconnexion entre sites pour le compte des entreprises.
Voici un nouvel arrivant : le fournisseur global de services d’ingénierie lnfotech Enterprises Limited, basé à Hyderabad (présenté comme la capitale de l’Inde du Sud), vient d’ouvrir une filiale Infotech France à St-Germain-en-Laye (Yvelines). Cela s’inscrit dans un programme d’expansion international d’Infotech qui s’est installé en Grande-Bretagne, en Allemagne, en Italie et en Espagne et le Portugal.
Bien que méconnu dans nos contrées, le groupe a été fondé en 1991, il compte plus de 5000 employés dans le monde et son chiffre d’affaires s’élevait à 82 millions de dollars pour son dernier exercice clos en mars 2006. Infotech affiche des références françaises comme CS Systems, ALSTOM Transport, CS Systems, Faiveley Transport.
L’objectif annoncé est de se rapprocher de ces clients actuels. Mais Martin Trostel, président du service ingénierie Europe, reconnaît que cette « présence dans une capitale économique aussi importante que Paris est indispensable pour atteindre nos objectifs de croissance » en répondant « à la croissance du marché des services informatiques en Europe de l’Ouest« .
Chargée d’accompagner la création d’entreprises étrangères en Ile-de-France, l’Agence Régionale de Développement (l’ARD) a renseigné Infotech lors de l’immatriculation de la société, ainsi que sur les marchés locaux de l’automobile et de l’aéronautique. L’agence a également accéléré les obtentions de visas pour l’emploi d’ingénieurs indiens.
Selon l’ARD, Infotech prévoit de créer une vingtaine de postes (hors personnel indien) dans les trois prochaines années, surtout des postes d’ingénieurs et des informaticiens.