Services Web : le WS-I montre l’exemple
Créé à l’initiative de Microsoft, IBM et BEA pour garantir l’interopérabilité des services Web, le WS-I a une autre mission : promouvoir les services Web auprès des entreprises. Pour cela, l’organisation vient de publier des cas concrets de mise en oeuvre dans le cadre de la gestion de la chaîne logistique.
La Web Services Interoperability Organization (WS-I), association née le 6 février 2002 sous l’impulsion de Microsoft, d’IBM et de BEA Systems, dont la vocation est de veiller à l’interopérabilité des services Web, vient de publier ses nouveaux travaux à l’occasion d’une manifestation qui s’est déroulée ces jours-ci à Philadelphie, la XML Conference & Exposition 2003. Ces travaux consistent en un ensemble de documents détaillant des exemples concrets d’utilisation des services Web dans le cadre d’applications de gestion de la chaîne logistique. Des services Web conformes à la spécification dite WS-I Basic Profile 1.0, publiée par le WS-I au mois d’août, laquelle garantit l’interopérabilité des services Web. Cette initiative s’inscrit dans la mission du WS-I de promouvoir les services Web auprès des entreprises afin d’accélérer leur adoption. Le document consacré à la gestion de la chaîne logistique a été réalisé par dix membres de l’association : BEA Systems, Bowstreet, Corillian, IBM, Microsoft, Novell, Oracle, Quovadx, SAP et Sun Microsystems.
Une actualité plus politique que technique
Jusqu’à la publication cet été des spécifications d’interopérabilité, l’actualité du WS-I a été plus politique que technique. Les questions relatives aux conditions de l’adhésion de Sun à un organisme lancé par ses concurrents ont en effet pendant longtemps relégué au second plan les travaux du WS-I. Mais, depuis avril 2003, Sun dispose enfin d’un siège au conseil d’administration, ce qui met fin à une vieille querelle (voir édition du 28 mars 2003). Hormis Sun, les membres fondateurs ont été rejoints par de nombreux autres fournisseurs informatiques comme Accenture, Fujitsu, HP, Intel, Oracle et SAP et des utilisateurs tels que Daimler-Chrysler, Dassault Systèmes, Ford Motor Company, Reed Elsevier, Reuters ou United Airlines. Au total, le WS-I compte plus de 150 membres. Rappelons que le WS-I participe également à l’élaboration de nouveaux standards, concernant notamment la question de la sécurité des services Web (voir édition du 2 avril 2003).