Symantec affirme que les smartphones deviennent une cible pour le piratage aussi importante que les PC sous Windows.
Le dernier exemple en date illustre un des trois vecteur d’attaque de prédilection : les liens frauduleux véhiculés par les réseaux sociaux.
Ils viennent compléter les spams et la manipulation des résultats des moteurs de recherche.
Dans cette affaire qui s’est produite au Japon, c’est Twitter qui était visé.
La plate-forme de micro-blogging est en effet particulièrement adaptée aux smartphones, mais le signalement des liens dangereux n’est pas toujours très visible sur ces petits écrans.
Les pirates exploitent la présentation de l’interface du service mobile, qui met en avant les tweets les plus récemment écrits dans les résultats de ses recherches.
Objectif : inciter les utilisateurs à cliquer sur des URL associées à des mots-clés pornographiques :
Ces comptes ont aujourd’hui été bloqués. Mais les victimes étaient ensuite redirigées vers une page de ce type :
Ce site affirme que l’internaute s’est inscrit à un service de vidéos érotiques, et utilise des informations comme son nom d’utilisateur, son IP et son navigateur pour le menacer de poursuites s’il refuse de payer un abonnement.
Les victimes, intimidées par toutes les informations collectées sur eux et effrayées que cette affaire de site pornographique soit rendue publique, se résolvent souvent à payer.
Symantec rappelle que Twitter identifie les liens vérolés, et les signale aux utilisateurs. Il encourage aussi les internautes à rapporter au site les comptes frauduleux en suivant cette simple procédure.
Et bien sûr, rappelez-vous que le fait de naviguer depuis un smartphone ne vous immunise pas aux arnaques du Web. Restez toujours aussi prudents.
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