SFR monte un nouveau RED sur les offres mobiles low cost

Objet de toutes les attentions après un 3^e trimestre décevant, SFR poursuit l’entreprise de rénovation amorcée dans son offre mobile.

Après les « Formules Carré simplifiées » et l’avènement, sur son réseau, de l’opérateur mobile virtuel Joe Mobile, le numéro deux français des télécoms  enrichit son catalogue d’une nouvelle formule Red.

Celle-ci se positionne en entrée de gamme, sans engagement, ni mobile, à 4,99 euros TTC par mois pour 100 minutes de communication et 100 SMS.

On se rapproche des prestations de Free Mobile (2 euros pour 60 minutes et 60 SMS), avec comme argument récurrent la qualité du réseau.

A cette occasion, SFR se farcit d’une nouvelle pique à l’encontre de son concurrent, par publicité interposée, au moyen d’une affiche à interpréter par l’implicite.

A noter toutefois que l’Internet mobile n’est pas accessible avec ce forfait.

Quant à la tarification des surconsommations (38 centimes la minute, 10 à 15 centimes le SMS selon la tranche horaire), elle reste bien moins favorable que chez Free Mobile (0,05 euro la minute, 0,01 euro le SMS et 0,10 euro le Mo de data).

Fragilisé depuis plusieurs mois en phase avec la montée en puissance de la filiale d’Iliad (4,4 millions d’abonnés au dernier pointage), SFR explore toutes les pistes susceptibles d’appuyer son redressement.

Malgré des rumeurs de rapprochement avec Numericable, le déploiement du très haut débit mobile en 4G ou en « 3G Dual Carrier », ainsi que des révisions stratégiques du pôle télécoms de Vivendi (SFR, Maroc Telecom, GVT au Brésil), la menace d’une restructuration demeure.

« L’opérateur au carré rouge » est notamment pressenti pour annoncer un plan de départ volontaires qui concernerait entre 500 et 2000 salariés.

En parallèle, la direction a entériné la fermeture du Studio SFR, ce concept établi depuis 2008 dans le VIIIe arrondissement de Paris, comme une vitrine technologique de premier ordre.

De rumeurs de rachat pèsent déjà sur SFR. L’homme d’affaires égyptien Naguib Sawiris, président du conglomérat Orascom, serait en effet intéressé par l’acquisition du groupe télécoms français, propriété de Vivendi.

Crédit photo : Adam Radosavljevic – Shutterstock.com

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