Pour le moment Linux, quelle que soit sa version, permet de gérer au maximum 8 processeurs sur un serveur. Avec la nouvelle technologie que SGI (anciennement Silicon Graphics) veut mettre au point, ce chiffre pourra monter jusqu’à 64, mais seulement avec les puces de prochaine génération IA-64 d’Intel. Une avancée majeure qui rendrait enfin viables de grosses architecture d’entreprises sous Linux. Pour SGI, il s’agit de proposer à la fois des solutions pour les environnements Microsoft (Windows NT et 2000) et Linux, l’OS libre prenant de plus en plus d’importance en entreprise (voir édition du 10 février 2000).
Pour arriver à cette prouesse, SGI doit adapter l’architecture de mémoire partagée ccNUMA (cache coherent Non-Uniform Memory Access pour l’instant utilisée sur les serveurs à base de processeurs MIPS) à la future architecture IA-64 d’Intel, dont le premier représentant sera l’Itanium dans quelques mois. Seule incertitude, la distribution de Linux sur laquelle planche en ce moment les ingénieurs de SGI. En effet, ces derniers mois, de nombreuses divergences techniques ont commencé à voir le jour entre les éditeurs vedettes du système d’exploitation.
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