Plusieurs sites anglophones* à l’affût des dernières nouveautés sur les moteurs de recherche ont découvert hier soir une nouvelle fonctionnalité de Google. Il s’agit d’un onglet « Share » dédié au partage de liens, pour l’heure uniquement visible sur la version anglophone de Google Video (mais accessible pour toutes les publications en ligne une fois » activé »).
Ce bouton reflète, d’après ces observateurs, les velléités renforcées du groupe dans les réseaux sociaux, d’autant qu’il entre en scène quatre jours après le lancement d’un nouveau réseau social de Yahoo intégrant lui aussi des fonctionnalités de partage de contenus entre membres.
Que se cache-t-il exactement derrière ce petit bouton « Share » ? Il renvoie vers un formulaire permettant de partager des liens avec des tiers, à l’instar de ce qui est déjà offert par des pionniers des « social bookmarks » comme del.icio.us (entré dans le giron de Yahoo fin 2005), Furl, Blogmarks ou, plus récemment, Digg.
1 info partagée = 2 clics
Le fonctionnement du service – baptisé « Shared Stuff » ? est très simple. Lors du premier clic sur un bouton « Share » d’une page Google Video, il est offert à l’internaute d’installer cette fonctionnalité dans la barre de signets de son navigateur. Chaque contenu consulté, qu’il soit ou non hébergé par Google, peut ensuite être partagé avec la communauté en cliquant sur cet onglet.
Trois principaux canaux de diffusion sont offerts : sur une page Google dédiée (My Shared Stuff), par e-mail ou sur six autres sites participatifs externes (Facebook, Furl, Del.icio.us, Social Poster, Reddit et Digg).
Le titre de chaque lien partagé et une vignette sont automatiquement inclus dans un formulaire, qu’il est possible d’enrichir avec un commentaire ou des » tags ». Des fils RSS sont aussi disponibles sur chaque page « Shared Stuff » pour diffuser ses propres découvertes ou consulter celles de ses connaissances.
Enfin, à noter que ce nouveau service est à peine sorti qu’il suscite déjà quelques interrogations chez les blogueurs les plus « avisés » sur les questions de référencement. « Si Google surveille le nombre de partages et de visualisations de chaque lien, il sera intéressant de voir s’il utilise ces données pour son algorithme de classement des résultats », fait par exemple remarquer Tony Ruscoe sur Blogoscoped.
* Le premier site à avoir abordé le sujet semble être Google Operating System.
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