Un « esprit d’entraide communautaire », une « mutualisation des déplacements dans un but écologique », mais « en aucun cas un service commercial pour l’organisation de transports de marchandises ».
Agilinnov tient à faire la distinction dans les conditions générales d’utilisation de sa plate-forme de livraison entre particuliers exploitée sous la marque Shopopop.
La start-up née en 2015 à Nantes* – et incubée sur place par l’École nationale supérieure des mines – s’est positionnée dans la chaîne du click & collect avec cette offre dont « près de 300 » commerces sont partenaires.
Présenté comme « le BlaBlaCar de la livraison en ville », Shopopop doit permettre à quiconque d’amortir ses déplacements en jouant, à pied comme en voiture ou en deux-roues, les coursiers pour des achats préalablement effectués en ligne ou en magasin.
Orienté plus particulièrement sur le drive, le concept a retenu l’attention d’Auchan, de Carrefour, de Cora, d’E.Leclerc, d’Intermarché et de Super U, qui s’y sont associés.
Il a également convaincu des investisseurs. En l’occurrence BAMBOO Business Angels (club d’entrepreneurs en Région Pays de la Loire), Pick & Pack (spécialiste de la logistique e-commerce basé en région nantaise) et le fonds Pays de la Loire Participation, géré par Siparex.
En y ajoutant des prêts bancaires d’un montant non spécifié, la levée de fonds se monte à 500 000 euros.
Elle accompagnera le développement commercial de Shopopop en France, avec l’objectif de couvrir, une dizaine de grandes agglomérations d’ici à fin 2018.
En l’état, le service est disponible à Nantes (où le lancement remonte à avril 2016), Lyon, Rennes et Angers. Le démarrage à Bordeaux est prévu pour ce mois-ci. Marseille, Lille, Strasbourg et Paris sont également sur la feuille de route.
Le modèle économique dépend pour partie d’accords noués avec les commerçants, mais il est lié pour l’essentiel, nous assure-t-on, au prélèvement d’une commission de 20 % sur le prix des livraisons.
En fonction du gabarit de la marchandise à livrer et de la distance à parcourir, Shopopop suggère à l’utilisateur un montant qu’il est libre d’ajuster, à condition de ne pas descendre sous les 6 euros : c’est le système du « pourboire », qui peut ensuite être discuté avec le livreur « dans l’optique d’un partage de frais ».
AXA, coutumier des contrats avec les acteurs de l’économie collaborative, assure les commandes jusqu’à une valeur de 2 000 euros.
Du côté du concurrent Cocolis (qui revendique « près de 100 000 utilisateurs », contre 12 000 sur Shopopop), on s’est associé, sur ce volet, à la MAIF.
* Sous l’impulsion d’Antoine Cheul et de Johan Ricaut. Le premier (président) a passé plusieurs années en Inde, dirigeant notamment une équipe chez AT Print, fournisseur de packagings sur mesure. Le second (DG) a occupé plusieurs postes commerciaux dans l’univers du golf.
Les attaques de phishing utilisant des QR codes frauduleux intégrés dans des documents PDF joints…
Microsoft a amorcé le déploiement de Windows 11 24H2. Passage en revue des nouvelles fonctionnalités…
L'intégration de Copilot dans la suite bureautique s'accélère. Où trouver l'assistant IA et comment l'utiliser…
Microsoft annonce une phase expérimentale pour lancer Recall sur les PC Copilot+. Elle doit commencer…
Comment réduire la taille des mises à jour de Windows 11 ? Microsoft annonce la…
Déjà doté de la sauvegarde automatique, d'un compteur de caractères et de Copilot, Bloc-notes embarque…