Avec 48 millions d’utilisateurs au compteur et un portefeuille de clients qui compte 95 000 entreprises dont HP, LinkedIn, Siemens ou encore Expedia, DocuSign verticalise sa stratégie.
Concurrent d’Adobe sur le marché de la signature électronique, l’éditeur américain centre son approche sur les applications métiers, avec l’objectif d’y intégrer sa solution cloud dans une logique de gestion globale des transactions numériques à l’échelle de l’entreprise. Portée sur les partenariats stratégiques et l’expansion à l’international, cette réflexion englobe des problématiques de gestion des authentifications, de stockage sécurisé et de collaboration en temps réel.
Elle a vraisemblablement retenu l’attention des investisseurs : DocuSign aurait levé 85 millions de dollars dans le cadre de son quatrième tour de table (« Series D »). D’après les témoignages concordants de deux sources « proches du dossier » qui se sont confiées au Wall Street Journal, cet apport valorise la société à 1,6 milliard de dollars et la positionne sur la voie d’une introduction en Bourse que son directeur financier Mike Dinsdale évoque depuis 2012.
Marquée par l’entrée au capital de plusieurs fonds institutionnels à l’identité non dévoilée, l’opération porte à plus de 200 millions de dollars le total des sommes injectées dans DocuSign depuis sa prise d’exercice il y a plus de dix ans. La quasi-totalité des investisseurs historiques ont remis au pot.
Sur la liste figurent des références telles que Google, SAP, salesforce.com et Comcast (via leurs branches respectives dédiées au financement de l’innovation), mais aussi des pointures de la Silicon Valley parmi lesquelles Kleiner Perkins Caufield & Byers, Accel Partners, Scale Ventures Partners et Ignition Partners.
Pour accélérer son développement hors des États-Unis, Docusign, qui emploie actuellement quelque 650 collaborateurs, réaliserait plusieurs centaines d’embauches à court terme. Selon TechCrunch, la feuille de route fait également état d’accords en préparation avec plusieurs éditeurs d’envergure mondiale.
Le dernier en date concerne l’intégration de l’offre eSignature dans l’environnement Office 365 de Microsoft. Déployable à distance sur Outlook, Word et SharePoint, le service permettra l’authentification des utilisateurs via Azure Active Directory, avec plusieurs connecteurs pour le stockage cloud ou encore le suivi des documents.
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