Simband et SAMI : Samsung fait la jonction entre montre connectée et capteurs santé
Samsung a lancé sa montre connectée Simband et la plate-forme SAMI avec un objectif résolument orienté santé.
Fin mai 2014, Samsung dévoilait SAMI sa réponse à HealthKit d’Apple et à Google Fit.
La plate-forme santé Samsung Architecture Multimodal Interactions consiste en un kit de développement qui regroupe une montre destinée aux développeurs, ainsi que des API, et des serveurs dans le cloud pour accueillir les données mesurées. Depuis la semaine dernière, elle est mise à disposition des développeurs tiers.
Sur une base de Samsung Gear S, la montre connectée Simband s’en distingue avec une partie modulaire (sur l’intérieur du bracelet). Elle peut être remplacée à la discrétion des fabricants et des développeurs.
Samsung veut que sa plate-forme SAMI puisse être exploitée dans de multiples domaines de la santé. C’est la raison pour laquelle la plate-forme est ouverte aux développeurs qui pourront transformer la montre pour des usages particuliers avec des capteurs spécifiques.
La montre se distingue également de toutes les montres connectées car elle est d’emblée bardée de capteurs comme aucune autre. Elle mesure bien entendu le nombre de pas, mais aussi la température de la peau, la fréquence cardiaque ainsi que la conductance de la peau.
Comme pour le Jawbone UP3, cette dernière donnée permet de connaître la fréquence cardiaque. Elle devient également un appareil de mesure de l’électrocardiogramme grâce à la présence de deux capteurs, l’un situé à l’intérieur du bracelet et l’autre à l’extérieur. On place alors son pouce de l’autre main sur ce second capteur afin de débuter la mesure.
En lui ajoutant d’autres capteurs, elle peut aussi mesurer la pression ou encore jouer le rôle d’oxymètre (pour mesurer la saturation du sang en oxygène).
« Nous commençons à peine à comprendre la façon dont les appareils portables peuvent aider à améliorer notre santé », a déclaré le président de Samsung Won- Pyo Hong, lors de la conférence développeurs organisée par le groupe sud-coréen à San Francisco .
Si le Simbad sert donc de base matérielle sur laquelle viendront se greffer d’autres capteurs, l’exploitation des données pourrait inquiéter. Des inquiétudes qui peuvent être alimentées quand on apprend que Samsung a noué des partenariats avec des sociétés américaine d’assurance santé, telles que Aetna, Cigna et Humana.
—