Sketchfab en avait gardé sous le coude pour la conférence SIGGRAPH, dédiée à la création assistée par ordinateur.
Aujourd’hui installée à New York, l’entreprise d’origine française souvent présentée comme « le YouTube du fichier 3D » vient d’ajouter, sur sa plate-forme Web, la prise en charge des animations.
Ce service n’est encore accessible qu’en bêta publique (il faut d’ailleurs remplir un formulaire), avec une compatibilité limitée aux fichiers FBX. Mais les jalons sont posés : plus besoin de posséder de logiciel dédié pour visualiser des modèles animés.
Les deux principales techniques d’animation sont prises en charge : les key-frames (images successives qui donnent l’impression d’un mouvement plus ou moins fluides) et le squelette, autour duquel s’articule le maillage du modèle 3D.
Par défaut, l’animation est jouée en boucle. On peut toutefois la mettre en pause, s’arrêter sur une image donnée et effectuer des rotations. La plate-forme fonctionne sans plugin grâce au moteur de rendu WebGL, implémenté dans les principaux navigateurs Web du marché.
Capitalisant sur le développement des imprimantes 3D et des technologies de capture telles que RealSense d’Intel, Sketchfab cherche à dépasser cette dimension WebGL pour aller vers le WebVR et ainsi mieux communiquer avec les API de réalité virtuelle/augmentée. Des jonctions ont d’ailleurs déjà été établies avec certains dispositifs.
Une nouvelle phase stratégique amorcée à l’appui d’un tour de table de 7 millions de dollars, troisième opération du genre* pour la société arrivée sur le marché en 2012 avec un logiciel de visualisation 3D.
Incubé par Le Camping (structure parisienne rattachée à l’association Silicon Sentier), Sketchfab a progressivement pivoté vers le modèle de plate-forme, en fondant son modèle économique sur des outils de création premium assortis d’une place de marché de modèles 3D et de contenu sponsorisé.
* Le total des sommes levées par Sketchfab s’élève à plus de 10 millions de dollars. Des profils très variés sont entrés au capital. On recense des fonds d’investissement (Borealis Ventures et FirstMark Capital, d’origine américaine ; Partech International, basé à Paris ; Balderton Capital, sis à Londres), l’incubateur new-yorkais TechStars et un bouquet de business angels parmi lesquels Jacques-Antoine Granjon (vente-privee), Oleg Tscheltzoff (Fotolia) et Sylvain Zimmer (Jamendo).
Crédit photo : jörg röse-oberreich – Shutterstock.com
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