Skype porte l’essor de la voix sur IP

En phase avec les améliorations technologiques des réseaux de communication, Skype s’impose comme l’un des moteurs de la voix sur IP.

Propriétaire du logiciel depuis mai 2011 (montant du rachat : 8,5 milliards de dollars), Microsoft en a fait un coeur d’action dans son catalogue de services connectés et un pilier de son offre collaborative.

Les démarches semblent porter leurs fruits face à une concurrence emmenée par Google Talk, Facebook Messenger, Viber, Whatsapp et consorts.

Ainsi exhaussé et décliné sur un large éventail de plates-formes, Skype jouit d’une omniprésence telle qu’il a hébergé, en 2012, 167 milliards de minutes de communication.

Au baromètre du cabinet d’études TeleGeography, c’est une progression annuelle sans précédent (+44%). Et surtout l’équivalent de plus d’un tiers du trafic généré à l’échelle du Globe par les opérateurs télécoms (490 milliards de minutes).

Progressivement, le rapport s’inverse, tout particulièrement auprès des mobinautes.

Juniper Research rendait récemment des conclusions en ce sens, estimant qu’à l’horizon 2017, la VoIP sur mobile compterait 1 milliard d’utilisateurs, grâce notamment au déploiement de la 4G.

Mais c’est sans compter la riposte des opérateurs télécoms, qui cherchent à se positionner sur le créneau. Illustration avec Orange et son service Joyn, délivré sur protocole RCS (Rich Communication Services).

Skype se distingue néanmoins de par les synergies qu’il entretient avec de nombreux maillons de l’écosystème Microsoft, comme le client de messagerie électronique Outlook.

A compter du 15 mars, son aura s’étendra à l’heure de prendre le relais d’un monument : Windows Live Messenger (ex-MSN Messenger), avec à la clé un potentiel de migration de quelque 100 millions d’utilisateurs.

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