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Skype Translator : du français dans la bêta

Et de six, comme le nombre de langues prises en charge dans la version bêta de Skype Translator.

Au mois d’avril, l’italien et le chinois mandarin s’étaient ajoutés à l’anglais et à l’espagnol, disponibles depuis le lancement de la preview en décembre 2014. L’allemand et le français rejoignent aujourd’hui la liste.

Utilisable indépendamment de Skype sur Windows 8.1, le service associe reconnaissance de la parole, apprentissage automatique et synthèse vocale pour réaliser des traductions à la volée. Il doit en l’occurrence permettre à tout participant d’une discussion audio ou vidéo d’entendre son interlocuteur dans sa langue maternelle.

Inscrit dans la lignée des outils de traduction proposés via le moteur Bing et le navigateur Internet Explorer, Skype Translator traduit aussi les conversations écrites – une cinquantaine de langues sont prises en charge dans ce cas.

Pour une utilisation optimale de l’application, Microsoft recommande de se trouver dans un endroit calme et de disposer d’un casque-micro, préférentiellement à connexion USB et « certifié Skype ». Le débit d’élocution ne doit être ni trop lent, ni trop rapide et il faut penser à faire des pauses pour laisser travailler la machine.

Parmi les autres recommandations, éviter les phrases trop courtes. La longueur idéale (entre 7 et 15 mots) permet de donner davantage de contexte aux propos.

La traduction et les paramètres de langue principale se règlent contact par contact. Seul celui qui lance la conversation a besoin de Skype Translator. Les deux participants – les discussions de groupe ne sont pas encore prises en charge – peuvent ensuite sauvegarder les transcriptions, par défaut dans le cloud, sur OneDrive.

Depuis la mi-mai, il n’est plus nécessaire de s’enregistrer pour utiliser cette version bêta. Microsoft cherche à toucher un plus large public, car c’est grâce aux contributions des testeurs que l’offre s’améliore (même principe qu’avec l’assistant personnel Cortana).

Le paramètre humain est d’autant plus important que la solution s’appuie sur des réseaux neuronaux profonds, qui ont pour but d’analyser et de reproduire le fonctionnement du cerveau. Le projet est également soutenu par une équipe de linguistes dont les efforts se portent pour l’heure essentiellement sur les langues anglaise et espagnole.

Crédit photo : Monkey Business Images – Shutterstock.com

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