A 8,6 millimètres d’épaisseur dans son châssis légèrement incurvé, il n’a pas changé depuis son intronisation dans la cour des grands, début mai à Londres.
Immuable pilier de l’offensive que mène Samsung sur le front des smartphones, le Galaxy S3 n’a pas tardé à prendre ses marques, tel quel, sans artifice sinon une campagne publicitaire agressive ponctuée de spots publicitaires télévisés à foison.
La France l’a découvert en avant-première le 25 mai chez Virgin Mobile.
Quatre jours plus tard, Bouygues Telecom, Orange et SFR l’affichaient à leur catalogue, générant un emballement populaire et autant d’expectative de la part des mobinautes.
Irisé d’un coloris bleu ou blanc (les deux seuls disponibles pour l’heure), affublé de son assistant S-Voice toujours aussi insensible aux sollicitations vocales, la nouvelle coqueluche de la téléphonie mobile s’est derechef imposée comme un best-seller en puissance.
Quelque 10 millions de pré-commandes du nouveau smartphone quand même.
Et quand bien même les présentations ont été enchaînées, jusqu’à cette soirée presse du 4 juin sur Paris, l’effet de surprise demeure.
Et pour cause. Le Galaxy S3 affiche bien des arguments au compteur : un processeur « maison » (Exynos) quadricoeurs à 1,4 GHz, un écran de 4,8 pouces à technologie Super AMOLED en 1280 x 720 points pour 16 millions de couleurs, une batterie à 2100 mAh pour 11 heures d’appel en GSM… et une connectivité sans fil complète.
Abondante, même. Outre le Bluetooth 4.0 et le Wi-Fi 802.11n, le modem 3G+ à 21 Mbit/s intégré au processeur s’efface pour laisser place à une puce NFC.
Au rendez-vous de l’évolution naturelle, Android Ice Cream Sandwich se pare de la sempiternelle interface TouchWiz, en version 4.0.
Mais cette surcouche maison n’est pas le seul élément différenciateur d’un smartphone qui fait valoir à juste titre son armada logicielle pour non seulement adresser les problématiques de puissance qu’implique le multimédia, mais aussi répondre à des usages jusqu’alors insoupçonnés.
Passé la plate-forme centralisée Music Hub qui permet aux utilisateurs d’héberger leur bibliothèque de contenus dans le cloud et s’adonner en parallèle au streaming audio, la transmission sans fil par DLNA se généralise à l’appui de la composante AllShare, compatible Airplay.
L’échange de données à courte portée s’effectue via S Beam, à 5 Mo/s grâce à la technologie sans contact.
A cet égard, il faut au plus deux secondes pour transférer une image capturée en 1080p avec le capteur photographique à 8 mégapixels.
Avec un algorithme de sélection automatique des meilleures clichés, notamment en mode rafale (6 images par seconde), Samsung touche à une dimension d’intelligence supérieure qu’Android permet désormais d’exploiter.
Le concept s’étend ainsi à la webcam frontale, capable d’analyser les mouvements oculaires de l’utilisateur pour adapter la luminosité de l’écran à son activité : lecture, visionnage de films, etc.
Dans cette lignée, l’accéléromètre se mue en adjuvant inopiné et déclenche la composition automatique du numéro affiché à l’écran (en mode répertoire ou SMS) lorsque l’individu porte le combiné à son oreille.
Interpellé quant aux ambitions nourries au regard de cette douce fracture technologique qu’il tente d’imposer, Samsung esquive le concurrent iPhone 4S et se dit satisfait d’une première semaine « au beau fixe ».
Et les intéressés d’évoquer, pour appuyer leurs propos, la rupture de stock pour la version bleue du S3.
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