Des chercheurs de l’université finlandaise d’Aalto affirment avoir trouvé le moyen de réduire de trois quarts l’impact des connexions 3G sur la batterie des smartphones.
Exercice réputé énergivore, la navigation Internet via les réseaux mobiles de dernière génération est systématiquement synonyme d’une expérience écourtée, à défaut d’une fastidieuse recharge qui nuit fortement au nomadisme prétendu de tels terminaux.
L’arrivée des premières innovations matérielles correctives n’étant programmée que pour 2015, la solution réside peut-être en un subterfuge logiciel, indépendant de la plate-forme opérationnelle, notamment du système d’exploitation.
A savoir que l’on fait usage d’un proxy comme intermédiaire de connexion. Une passerelle auxiliaire qui va prendre en charge la majeure partie des transferts de données et ainsi libérer le processeur de la charge qui pèse constamment sur lui.
Comme le rappelle eWeek, certains navigateurs intègrent des fonctionnalités similaires, néanmoins destinées à accélérer la navigation plus qu’à préserver la batterie. C’est le cas d’Opera et de Silk (Amazon).
Membre des équipes d’Aalto, le professeur Jukka Menner se base sur une étude menée en Tanzanie, en Ouganda et au Kenya pour ouvrir à ses découvertes la porte des pays émergents.
L’intéressé évoque « une croissance dans l’usage des téléphones mobiles, mais les services connectés ne suivent pas car de nombreux mobinautes potentiels n’ont pas de quoi recharger leurs terminaux. »
Sur la base d’une relation de cause à effet, une telle invention, couplée à la disponibilité des réseaux GSM traditionnels, pourrait dispenser ceux que Google réunit sous l’égide du « nouveau milliard de connectés » de cette nécessité constante d’une proximité à une prise électrique.
Quoi qu’il en soit, l’autonomie acquiert une place prépondérante au rang des préoccupations, à l’heure où le mobile se démocratise à la vitesse grand V.
En témoigne cette récente annonce de chercheurs de l’université du Michigan, dont le rapport fait état d’un mode veille plus performant, qualifié de « subconscient », et qui pourrait doubler le cycle de vie d’un accumulateur entre deux recharges.
Dans l’immédiat, c’est une lueur d’espoir, voire un ultime recours pour l’iPhone 4S, décrié pour son autonomie médiocre.
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