Smartphone Motorola RAZR, un petit quelque chose en plus
Motorola a mis les bouchées doubles pour contrecarrer l’hégémonie de Samsung sur le marché des terminaux Android. Son arme fatale : le RAZR, un smartphone doté de fonctionnalités logicielles originales.
Paré de mille attraits, le smartphone Droid RAZR de Motorola a fait sensation lors de sa présentation, à Berlin. Paré pour plier sans rompre face aux assauts du Galaxy Nexus, ce terminal équipé d’Android Gingerbread embarque un concentré de technologies matérielles ponctuées d’un service logiciel original : Smart Touch.
Il n’en est ni le premier, ni a priori l’ultime représentant. Cet énième terminal dénommé RAZR s’inscrit dans la lignée d’une famille fondée en 2003, avec des téléphones mobiles à clapet.
Mais il n’a plus grand-chose à voir avec ses prédécesseurs, vestiges d’un autre temps.
Fort d’atomes crochus avec Google, acquéreur estival de Motorola Mobility, il laisse s’exprimer le potentiel d’un OS Android dont la mise à jour vers Ice Cream Sandwich est prévue pour début 2012.
Les commandes physiques restent de mise sur ce terminal. La transition vers le tout tactile s’effectue en douceur, mais le gros des fabricants devrait tôt ou tard accélérer la cadence et boucler cette convergence imposée par la firme de Mountain View.
A la clé, des smartphones potentiellement encore plus fins qu’à l’heure actuelle, sans nuire à une robustesse dont Motorola fait d’ailleurs l’un de ses chevaux de bataille.
En témoignent ce châssis en fibre KEVLAR et cette vitre Gorilla Glass placée en regard d’un écran Super AMOLED à 960 x 540 points dont elle pourrait éventuellement détériorer le rendu, de par des reflets lumineux incessants.
Les mobinautes n’auront d’autre recours que de croiser les doigts pour s’adonner à la lecture comme à l’enregistrement de vidéos en HD 1080p.
Des contenus qu’ils pourront diffuser par DLNA, mais aussi via MotoCast, application intégrée dédiée au téléchargement direct et au streaming depuis un serveur personnel.
Le processus s’opère indépendamment du type de fichier. En d’autres termes, la compatibilité n’est guère imitée que par les logiciels et codecs installé sur le RAZR.
L’inconvénient de ce cloud privé reste la dépendance à des serveurs domestiques qui doivent nécessairement rester allumés en continu, les données restant en contrepartie propriété exclusive de leurs utilisateurs finaux.
A la vidéo en haute définition s’adjoint la photographie à 8 Mégapixels, agrémentée d’une stabilisation et d’une correction automatique de l’exposition.
L’ensemble n’a de raison d’être et de briller qu’avec ce processeur TI OMAP double coeur cadencé à 1,2 GHz, épaulé d’un gigaoctet de mémoire vive.
Face au Galaxy Nexus, le RAZR pourra compter sur cette interface Smart Touch, qui automatise les tâches fastidieuses sur le principe d’un déterminisme de cause à effet.
Autrement dit, il est possible de déclencher une série d’actions en cascade, fonction de certains paramètres d’état, de géolocalisation, de statut… pour ne plus rester le nez dans son mobile.