Le partenariat signé en février dernier avec Microsoft a coupé court à une asphyxie généralisée dans l’écosystème Nokia.
Symbole d’un renouveau, le dénommé Lumia 800 trouve en Mango, dernière version en date de Windows Phone, un allié de circonstance.
Ce smartphone annoncé au début du mois a tout d’un sauveur, empreint d’une modernité synonyme de polyvalence.
A cet effet, Nokia ratisse large et fait les yeux doux au grand public comme aux professionnels, loin des feux entremêlés du populaire Android, du défunt Meego et du nouveau-né Meltemi.
A quelques jours de l’échéance et cette intronisation en grande pompe, ce terminal doté d’un écran AMOLED de 3,7 pouces et d’un processeur simple coeur à 1,4 GHz a suscité un engouement prononcé, savamment encensé au gré de campagnes publicitaires sans concession.
A l’étrange concept des Amazing Calls (des appels inopinés qui ont rapporté gros à certains chanceux) s’est adjointe une stratégie de transparence qui a vu les équipes sur place en Finlande dévoiler les dessous de la fabrication du Lumia 800.
Si la fraîcheur prétendue de Mango ne fait guère de doute tant elle s’est avérée salvatrice pour Nokia, l’exotisme d’une interface souvent qualifiée d’avant-gardiste restait à démontrer, jusqu’à cette prise en main de nos confrères de Gizmodo.
Il semble que le design en ait séduit plus d’un, entre cet éclat de couleurs et une sobriété tout juste contrariée par l’implémentation de commandes physiques et non tactiles, ce qui sera notamment le lot des mobiles Ice Cream Sandwich.
Un smartphone est rarement dénué de toute imperfection. La tare de rigueur semble revenir au capteur photographique intégré.
Sur le papier, son optique Carl Zeiss, ses 8 millions de pixels, sa capture en 720p et son flash LED font bonne figure.
La pratique a tendance à parler en sa défaveur, malgré cette judicieuse implication de la technologie ClearBlack, auxiliaire dans un rendu plus profond des tons noirs.
Distribué dans les enseignes des trois principaux opérateurs en attendant Free Mobile, le Lumia 800 reste un poids mouche de services applicatifs.
Prenant ses distances avec d’éventuels développements logiciels, Nokia laisse à Microsoft le choix d’accomplir cet exercice.
Il en résulte un déficit criant d’outils professionnels, minoritaires sur l’App Marketplace, en faveur des jeux et du divertissement.
Pour autant, la confiance accordée à Windows Phone est gage d’une compatibilité étendue, d’une universalité propice à l’intégration du Lumia sur les réseaux d’entreprise.
Dans cette optique, ITespresso.fr compte procéder à des tests approfondis.
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