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Smartphone Panasonic Eluga : un résistant pur et dur ?

Résistant à l’eau comme à la poussière, le dénommé Eluga, smartphone haut de gamme, matérialisera le retour de Panasonic sur le marché européen de la téléphonie mobile, près de 6 ans après une défection aux airs d’adieux.

L’essor des téléphones mobiles, écoulés à hauteur de 461,1 millions d’unités en 2011 (un record sans précédent), n’y est pas étranger. Le moment semble opportun pour aborder ce tournant.

A l’appui du seul Eluga (pour Elegant User Gateway), annoncé aux alentours des 500 euros à compter du mois d’avril, Panasonic s’en va-t-en-guerre et déploie des arguments choc habilités à éclipser la relative banalité d’un écran OLED qHD en 960 x 540 pixels.

Et pour cause : en dépit de sa frêle silhouette (103 grammes pour 7,8 millimètres d’épaisseur), ce mastodonte dans l’âme résiste à l’eau, en conformité avec le standard IP57, soit 1 mètre de profondeur pour une trentaine de minutes.

« La poussière est également son affaire« , confie Panasonic, qui fait état d’une rétention, jusqu’à huit heures consécutives, des particules jusqu’à 75 micromètres (0,075 mm) de diamètre.

Futur irréductible de la mêlée nomade, l’Eluga perd toutefois d’autant plus de crédibilité que le produit dans son ensemble, au regard de son échelle tarifaire, demeure perfectible à de nombreux titres.

En premier lieu, le système d’exploitation Android se cantonne à la mouture Gingerbread 2.3.5, avant une prochaine migration vers Ice Cream Sandwich (4.x), devenue monnaie courante dans la masse des constructeurs, laisse supposer du caractère éphémère de cette moindre tare.

Significativement plus rédhibitoire pour un terminal destiné à investir les sommets du catalogue aux côtés de l’Apple iPhone et du Samsung Galaxy S2, le processeur double coeur TI OMAP4430 s’affiche en retrait, à un modeste GHz.

A cet instar, la caméra frontale est aux abonnés absents, en faveur d’un écosystème de services liés à l’implémentation d’une puce NFC (Near Field Communication).

Hormis le paiement électronique, Panasonic confère à cette technologie, sous réserve de la coupler au Bluetooth, des usages tels que le contrôle de téléviseurs connectés et de périphériques d’acquisition d’images, tout particulièrement les caméras.

Les prévisions de ventes (15 millions d’exemplaires à l’horizon 2015), somme toute empreintes de raison plus que de passion, restent sans commune mesure avec les résultats des ténors du domaine.

Il s’agira néanmoins de s’imposer, dans un premier temps, comme une alternative crédible aux autres acteurs asiatiques du marché, entre autres le Chinois ZTE, auteur d’une forte progression (+30% en valeur) en 2011.

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