Smartphone : SFR s’offre le privilège du Nexus Prime
Fruit d’une étroite collaboration entre Samsung et Google, le Nexus Prime, premier smartphone à embarquer Android Ice Cream Sandwich, sera disponible dans quelques semaines, en exclusivité chez SFR, pour 579 euros.
Samsung réitère l’expérience d’une distribution exclusive de ses nouveaux smartphones par l’opérateur SFR.
Fers de lance pour les fêtes de fin d’année, le Note et le Nexus, énièmes représentants d’une famille Galaxy dont le succès a permis à leur constructeur de tenir tête à l’iPhone.
Tant attendu pour être le premier terminal mobile à embarquer Android Ice Cream Sandwich, le Nexus, concocté en partenariat avec Google, se pose comme l’ambassadeur d’une convergence logicielle qui devrait à terme unifier l’usage des tablettes et des smartphones.
A ses côtés, le Note perpétue, pour quelques semaines encore, l’héritage d’un Gingerbread auquel ses successeurs doivent beaucoup.
Sans redéfinir la conception de la téléphonie mobile, ni même réinventer un concept qui en a fait l’un des acteurs incontournables de son marché, Samsung capitalise sur des précédentes échéances couronnées de succès pour aguicher l’oeil et le retenir à coup de nouveautés distillées avec minutie.
En témoigne le Nexus Prime, fruit d’une collaboration avec Google, et proposé à compter de début décembre, pour 579 euros sur la boutique en ligne SFR.
Les souscripteurs à un forfait « Carré Absolu » pourront prétendre à un tarif préférentiel de 9,90 euros, tenant compte d’une remise exceptionnelle de 100 euros.
A défaut d’innover dans la forme, Samsung s’attache nécessairement au fond. A elle seule, l’absence de commandes physiques amorce le tournant d’un Android Ice Cream Sandwich cible de toutes les attentions.
Il faut dire que la configuration matérielle n’a rien de tranchant : l’écran de 4,7 pouces devient monnaie courante (HTC en a doté son Titan), au même titre que ce processeur double coeur cadencé à 1,2 GHz.
L’autonomie, qui plafonne à 9 heures et demie en communication GSM, est comparable à celle d’un iPhone 4S mis à jour avec iOS 5.0.1.
Tout au plus le module NFC intégré confère-t-il un peu d’exotisme à un ensemble dont la tare incontournable réside en l’absence d’un emplacement dédié à l’adjonction de cartes de stockage. La capacité mémoire se limite ainsi à 12 Gigaoctets.
Peu coutumier des approches propriétaires, Samsung fait le choix de restreindre l’interface communicante du Nexus Prime à la plus simple expression d’un port micro-USB où viendront s’enficher des modules d’extension optionnels, munis entre autres de ports HDMI.
Tourner la page du matériel s’impose comme une évidence à l’heure de lever le voile sur la quatrième version majeure d’Android.
Appétissant de prime abord, le sandwich ne déçoit pas. Il en a même à revendre. Tout en couleurs et en lisibilité, son apparence rappelle essentiellement celle de Honeycomb.
Les traits de Gingerbread s’effacent, inexorablement, suivant les fluctuations d’un châssis incurvé, comme l’avait laissé entendre Samsung lors de l’IFA de Berlin, en septembre dernier.